Battu, le Roc Handball n'a pourtant pas démérité

  • Le Roc (N1) est tombé avec les honneurs (24-32), samedi soir face à Saint-Raphaël (D1) en Coupe de France.
    Le Roc (N1) est tombé avec les honneurs (24-32), samedi soir face à Saint-Raphaël (D1) en Coupe de France. Jean-Louis Bories
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Guillaume Verdu

Coupe de France (16e de finale). Les hommes de Milenko Kojic n’ont pas à rougir de leur défaite face à Saint-Raphaël, hier (24-32). Ils ont tenu la dragée haute au troisième de D1, pour le plus grand plaisir du public.

Perruques colorées, vestes scintillantes, une dizaine de supporters avaient choisi une tenue disco, hier soir, pour encourager le Roc dans son match de l’année. Les joueurs, eux, n’ont pas cédé à la mode Abba, en évitant de subir Waterloo sur leur parquet. Face à l’armada de Saint-Raphaël, les hommes de Milenko Kojic ont fait belle impression. Certes, ils n’ont jamais été vraiment en mesure de bousculer la hiérarchie. Mais, on ne va pas se mentir, personne n’envisageait sérieusement une victoire du Roc face au troisième de Division 1, venu sur le parquet de l’Amphithéâtre avec ses meilleurs éléments.

La déroute évitée

La performance aveyronnaise réside dans le fait d’avoir réussi par moments à faire jeu égal avec les Varois, et surtout d’éviter une déroute comme l’an dernier (42-23) face au même adversaire au même stade de la compétition. D’autant plus que les Raphaëlois ont fait preuve de sérieux pour leur première rencontre de l’année, quatre jours avant de se déplacer à Montpellier, leader du championnat. Le meilleur exemple de cette implication est le carton jaune reçu par le coach varois pour contestation, alors que l’issue du match ne faisait déjà plus de doute (15-24, 41e).

Les belles parades de Becdro

Après une première période durant laquelle les Méditerranéens ont pris leur envol, notamment grâce à Adrien Di Panda (7 buts), la bande à Aurélien Simon a réussi à titiller les Azuréens au retour des vestiaires. Grâce notamment aux arrêts de Marc Becdro, qui s’est payé le luxe de signer une double parade devant Raphaël Caucheteux, meilleur buteur de D1 (51e), ou encore la réussite de Yannick Cham et Domen Pogacnik. Ils ont réussi à enflammer le public de l’Amphithéâtre, quasiment comble.

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