Figeac-Decazeville: un derby qui arrive à point

Quoi de mieux qu’un bon vieux derby en plein hiver pour ressouder tout son monde. Et retrouver un second souffle. On a beau chercher, on ne trouve pas. Les Decazevillois ont une occasion en or, aujourd’hui à Figeac, de faire oublier un début d’année 2015 loin d’être convaincant... Avec notamment un revers, il y a 15 jours, chez la lanterne rouge Sarlat (18-14) qui n’avait jusqu’alors pas encore remporté un match! Bref, le Sporting doit se réveiller. Et vite. Car, le train pour la qualification aux phases finales ne l’attendra pas. Mais avant de parler arithmétique et autres lois de probabilité, l’entraîneur Frédéric Delfau et ses hommes souhaitent avant tout «se rassurer» dans le contenu, les envies, les attitudes... « Si on perd cette rencontre, ce ne sera pas forcément déterminant pour la suite. On y va dans l’état d’esprit de se rassurer car on est déçu depuis le début d’année. J’attends une réaction dans le comportement!», souligne l’entraîneur du SCD pas si surpris que cela de la baisse de régime des siens ces dernières semaines. Car dans le Bassin, la forme physique - comprenez la méforme...- des joueurs est souvent revenue comme explication. «C’est vrai que la rupture ne nous a pas été bénéfique. Certains ont peut-être été moyennement sérieux mais aujourd’hui, tout le monde l’est. Donc, on sera concerné et ce sera à nous de mettre du rythme dans la rencontre. C’est cela qui faisait notre force lors de la première partie de saison, il faut qu’on le retrouve», indique Frédéric Delfau qui vivra aujourd’hui son premier derby au Calvaire, sur un banc de touche souvent très animé... 

Figeac joue son maintien

Il risque de l’être d’autant plus cette fois car Figeac joue gros, très gros sur cette rencontre. Après de nombreux remous en début de saison, avec notamment un changement de staff, le club semble quelque peu retrouver une certaine stabilité. Et pourrait bien en cas de succès devant son public faire un grand pas vers le maintien. Dans le cas contraire, la crise n’en finirait plus de s’installer chez les coéquipiers des ex-Ruthénois Mohamed Salhi et Antoine Laur. La tension promet donc d’être une nouvelle fois à son comble sur la pelouse comme dans les tribunes cet après-midi. Surtout lorsqu’on se réfère aux derniers derbies, toujours très serrés voire hachés. Les deux derniers ont tourné à l’avantage des Figeacois. Aux Decazevillois de tordre le cou une bonne fois pour toute au vieux dicton « jamais deux sans trois ».