La nouvelle association Daalila danse pour l’Afrique de l’Ouest

  • L’association organise un stage avec Bakary Kamaté, le 28 février et le 1er mars.
    L’association organise un stage avec Bakary Kamaté, le 28 février et le 1er mars. Repro
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S.O.

Initiative. Armelle Ployé et ses amies viennent de créer Daalila, une association toute dédiée aux arts et à la culture et plus spécifiquement au monde de l’Afrique de l’Ouest. Invitation au voyage.

Armelle Ployé et ses amies sont passionnées de danse africaine. Quoi de plus normal dès lors que de vouloir la partager avec d’autres. À cet effet, elles viennent de créer leur association, Daalila, qui signifie «celui qui fait» en Malinké. Grâce à cet outil, les passionnées de danse, des arts et des cultures en général vont pouvoir s’en donner à cœur joie. Un des premières actions qu’elles projettent est un stage de danse et de percussion, sur deux jours, samedi 28 février et dimanche 1er mars.

«Si ce stage marche, nous en ferons d’autres», promet Armelle Ployé qui se voit bien en organiser quatre ou cinq sessions par an. La danse africaine ne sera pas le seul créneau pour cette toute nouvelle association, qui compte exploiter le fil conducteur de l’Afrique de l’Ouest pour proposer de nombreuses activités de loisirs à ses adhérents. «Nous allons commencer doucement, avec peut-être des associations qui partagent les mêmes convictions que nous, comme par exemple Oc’Live ou Ataf. Nous souhaitons surtout développer la culture et la valorisation des arts sur le Ruthénois», explique Armelle qui n’entend pas proposer un énième stage de danse africaine.

«Des stages de danse, il y en a mais nous voulons faire de la qualité en organisant des stages, non pas avec tous les niveaux où finalement personne n’apprend rien, mais des sessions où l’on apprend à danser avec des vrais professionnels ou des grandes figures», ajoute Armelle Ployé qui a fait appel à Bakary Kamaté, qu’elle a rencontré via l’association Djékafo à Niort.

Ce professionnel, originaire du Burkina Faso, est à la fois danseur et acrobate. Il a été formé par un grand chorégraphe, Yao Germain. À côté de ce stage Armelle Ployé compte également proposer un marché de créateurs, d’artisanat, des concerts, des stages de danses pour les enfants.... Ce ne sont pas les idées qui manquent à cette jeune fille pleine de ressources. Elle crée, par exemple des bijoux, sous la marque «Armelle en boucle», qu’elle vend au profit de l’association.

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