Guilhem Valayé, la voix aveyronnaise de «The Voice»

Samedi dernier, certains Aveyronnais regardant l’émission hebdomadaire, sur TF1, de la saison 4 de «The Voice» ont certainement reconnu un visage qui leur était familier : celui de Guilhem Valayé.

Si son frère Christophe, jardinier-paysagiste à Montrozier, est connu des Ruthénois pour avoir imaginé les buis en pots qui installés sur la place d’Armes, lui a passé une bonne partie de sa jeunesse en Aveyron, -où il a suivi des études de paysagiste-, avant de partir pour le sud de la France, puis pour Paris il y a près de dix ans. Passionné de musique, il s’est inscrit au cinquième «prime» de l’émission star de la chaîne.

«Quand vous chantez, on est en danger»

Et bien lui a pris de participer à ces auditions dites à l’aveugle ! À 35 ans, interprétant un titre d’Alain Bashung, La nuit je mens, il s’est ouvert les portes de la scène des «Battles». Avec la manière ! Lui qui devait au minimum séduire l’un des quatre jurés pour poursuivre l’aventure de «The Voice» les a tous mis dans sa poche. Zazie d’abord, suivie de Mika, Florent Pagny et Jenifer. S’ils ont salué son timbre de voix et son interprétation du tube de Bashung, Zazie lui a fait observer que, «quand vous chantez, on est en danger. Mais un danger génial».

Son «palpitant cardiaque» lui fait choisir Zazie

Visiblement proche de cette auteur-compositeur et interprète, Guilhem Valayé n’a guère longtemps hésité avant de choisir le «coach» aux côtés de qui il va désormais tracer son chemin au fil des prochaines émissions. Estimant qu’«on vient pour apprendre», il a indiqué que son «palpitant cardiaque (lui) fait choisir Zazie». Déjà, Guilhem écume quelques scènes et est reconnu. Pour preuve, il est, depuis 2007, le chanteur du groupe «3 minutes sur mer», qui a sorti, il y a environ un an, un album intitulé Des espoirs de singes. Une formation de trois amis qui, en 2013, a décroché le Prix Moustaki.