Accents sud-américains dans la cuisine de Quentin et Noémie

  • Une découverte de l’Amérique du sud qui laisse des traces. Tant sur le plan culinaire que vestimentaire…
    Une découverte de l’Amérique du sud qui laisse des traces. Tant sur le plan culinaire que vestimentaire… PJC
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P-J.C

Gastronomie. Après plus d’un mois et demi de périple en Amérique du sud, entre Pérou, Bolivie et Brésil, Noémie et Quentin Bourdy, les deux chefs villefranchois de l’Univers, ont les papilles en émoi. 

«L’Amérique du sud et moi, c’est une vielle histoire. En 2010, j’étais du côté de Buzios, au Brésil, où j’ai participé à l’ouverture d’un restaurant là-bas. Quand nous y sommes revenus, j’ai vu que des plats auxquels j’avais apporté une petite contribution étaient toujours à la carte», explique Quentin Bourdy, quelques jours après son retour d’Amérique du sud.

«Cette fois encore, j’ai les papilles qui s’en souviennent», lâche-t-il. «C’est surtout, le Pérou qui m’a bluffé», lance Noémie Honiat. «La gastronomie du Pérou est certainement une des meilleures que j’ai pu goûter», dit-elle. Des saveurs qui devraient, sous peu, se retrouver dans les assiettes de nos chefs. «C’est surtout les poissons qui sont mis en avant. Je garde un souvenir d’une soupe de poisson, avec la banane locale, exceptionnelle. De même, la découverte du “ceviche“, plat de poisson “mariné minute “, avec jus de citron, et accompagné de patate douce, de manioc, de maïs est un bonheur», lâche Quentin.

«La confiture de lait, une découverte. Ça émeut vraiment»

«C’est sur, ça cogite pour retrouver un peu de ces goûts dans nos plats. Mais, il s’agira d’apporter des subtilités. La base de notre cuisine, c’est notre terroir», souligne-t-il. «Ce qui est sur, c’est qu’un jour ou l’autre, ça va ressortir dans un plat. Pour le sucré aussi», ajoute Noémie. Là, c’est la spécialiste des desserts qui parle. «La confiture de lait, une découverte. Ça émeut vraiment», dit-elle. Des senteurs et des saveurs qui vont venir titiller les papilles dans quelques jours, déjà…

«Il y a de fortes chances que le banana split soit revisité la semaine prochaine. De même que le baba au rhum qui pourrait se teinter de passion» confie Noémie. Avec tous les épices et autres saveurs rapportées de par-delà l’Atlantique, il est clair que le couple de chefs aveyronnais n’est pas ressorti indemne de ces rencontres. Des découvertes qui leur ont donné des idées pour le futur. «C’est au Japon et dans sa cuisine que l’on souhaite se plonger», disent-ils en cœur. «Pas pour les sushis mais pour tout le reste, ce que l’on connaît moins», souligne Quentin. Autre continent, autres émotions.

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