Christophe Albert : «Être dans le dur aujourd’hui, c’est normal»

Au coup de sifflet final dimanche, le Sporting ne savait pas trop sur quel pied danser entre satisfaction de la victoire et déception niveau prestation. Quel est votre avis ?

Avec le recul, il faut seulement être heureux de ce succès. On peut certes être meilleur mais perdre au final. Donc soyons satisfaits car l’essentiel était de rester dans la course à la qualification. On a toujours notre destin en mains, c’est le point positif. Surtout qu’il y a eu de très bonnes choses durant cette rencontre à l’image de notre début de seconde période ponctué par deux jolis essais.

Vous ne semblez pas être aussi serein dans votre rugby qu’en début de saison. Comment voyez-vous cela ? 

Déjà, il ne faut pas oublier qu’en face, Cahors est une très belle équipe. Après, il ne faut pas se leurrer : nous sommes à notre place ! On a eu une très bonne dynamique en début de saison, on a surpris beaucoup de monde et je dirai que le passage à vide du début d’année est normal. On n’a pas un effectif pléthorique comme les grosses écuries de la poule et être quelque peu dans le dur aujourd’hui, c’est normal.

Votre entraîneur Frédéric Delfau mettait en exergue un problème mental, dimanche après la rencontre. Est-ce le cas ?

Déjà, on a une équipe plutôt jeune dans son ensemble. Après, je pense surtout que tout se joue sur des petits détails qui nous sont contraires en ce moment. Sans l’essai qu’on prend sur interception hier, on est proche de gagner le match avec le bonus offensif! Je trouve qu’on a réalisé une belle performance dans l’ensemble.

Dimanche, vous avez rendez-vous à Belvès, un mal classé où il est toujours très difficile de gagner. Quels ingrédients seront nécessaires pour s’imposer ?

Il faudra être très solidaires. On a toujours pris des points à l’extérieur, alors il n’y a pas de pression supplémentaire à avoir avant ce déplacement. On doit y aller pour gagner. Il n’y a plus de questions ou quoi que ce soit à se poser !  

La route vers les phases finales semble-elle dégagée ?

On a les cartes en mains, à nous de faire le nécessaire. On n’a pas tous les ans la chance de jouer les phases finales, alors on ne doit pas la laisser passer. De surcroît, cela doit être merveilleux à Decazeville avec le public.

À la fin de la saison dernière, vous ne saviez pas franchement si vous continueriez le rugby. Finalement, vous réalisez une saison quasi pleine. Comment vous sentez-vous ?

Comme j’ai dit en début de saison, je suis là pour rendre service au club. Car je ne m’entraîne presque pas avec mon activité professionnelle. Et physiquement, c’est dur. Dimanche, je n’arrive pas à avancer par exemple (rires) ! S’il faut que je rende service à l’équipe réserve, je le ferai.