«J'étais en mode survie» : le témoignage du papa accoucheur

  • Coralie et Guillaume, déjà jeunes parents du petit Liam, trois ans, évoquent la naissance à la maison, de leur fils Noé, le 12 février à 7h20 du matin.
    Coralie et Guillaume, déjà jeunes parents du petit Liam, trois ans, évoquent la naissance à la maison, de leur fils Noé, le 12 février à 7h20 du matin. CP
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Centre Presse Aveyron

Guillaume, jeune Castonétois de 31 ans, a dû accoucher sa compagne, dans le salon familial, rue des Cigognes. Une expérience qu'il partage avec les lecteurs de Centre Presse. 

Coralie (28 ans) et Guillaume (31 ans), déjà jeunes parents du petit Liam, trois ans, évoquent la naissance à la maison, et sans intervention médicale, de leur fils Noé, le 12 février à 7h20 du matin. Une «super-expérience» confie la jeune maman qui ne souhaite pourtant à personne de vivre une telle aventure.Témoignage.  

«Ça a été très rapide. J’ai compris très vite compris qu’on devrait accoucher à la maison. On n’a pas eu le temps de réfléchir», se souvient aujourd'hui Coralie. «C’est très intense. On est pris par l’émotion et par l’action, confie-t-elle. On oublie les cours de préparation à l’accouchement et on laisse la nature faire le travail.» Avant d’ajouter admirative que «Guillaume a fait preuve de beaucoup de sang-froid».

«En mode survie»

Ce dernier avoue être passé «en mode “survie”. Il était hors de question que je panique. J’avais le téléphone en haut-parleur posé sur le lit et les médecins au bout du fil. Mais je me suis senti un peu seul, techniquement.» Pour le jeune papa, accoucheur d’un jour, le plus dur à gérer a été «la douleur de la maman parce qu’on se sent impuissant».

«C’est beaucoup d’émotion et de stress parce qu’on est seul et qu’on ne sait pas si tout se passe normalement», précise-t-il. Mais l’arrivée du bébé est venue enfin délivrer le couple. L’angoisse et le stress ont alors laissé place au soulagement et à l’immense joie. 

«Quand Noé est né, raconte Guillaume, j’ai eu juste le temps d’aller chercher une serviette pour le réchauffer avant que les pompiers arrivent pour couper le cordon.» Et Coralie de conclure : «C’est une super-expérience qu’on a vécue à deux mais je ne souhaite à personne un accouchement dans ces circonstances. Et si ça s’était mal passé ?»

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