Plenecassagne : «Au-delà de mes forces»

Le Rodez Aveyron football n’a pas traîné. Mardi, en fin d’après-midi, à peine trois jours après la fin de match houleuse et le mauvais résultat face à Hyères (2-2), le couperet est tombé : Franck Plenecassagne n’est plus l’entraîneur de l’équipe fanion. Il laisse sa place sur le banc au manager Gregory Ursule.

Comme le précise le communiqué du Raf, la situation n’est pas définitive. Et rien ne dit que l’histoire de Plenecassagne, débutée avec le groupe CFA il y a deux ans et demi, soit terminée. «Affecté par l’actualité du moment», le technicien «éloigné des terrains pour une durée indéterminée», répond.

Comment réagissez-vous à la situation ?

Je n’étais plus en capacité et je n’avais plus la force de poursuivre ma mission. On a décidé que Greg (Ursule) prenait le relais jusqu’à nouvel ordre. On a la chance d’être dans un club solidaire. On a pris cette décision ensemble dans le but de le maintenir, dans son intérêt.

Vous évoquez le fait de ne plus avoir les capacités. Mais, déjà en novembre après une défaite à Villefranche-sur-Saône, vous vous demandiez si vous étiez «encore l’homme de la situation». Cela fait donc un moment... 

Là, ce n’est pas une question de ne pas avoir les capacités, tactiques par exemple. C’est de ne plus pouvoir. De ne pas avoir assez de forces. Oui, c’est au-delà de mes forces... 

La pression était-elle devenue trop forte ?

La pression, je connais. J’en ai vécu beaucoup et des beaucoup plus importantes. Il y a eu des situations bien plus critiques au club. Quant à samedi, c’est le scénario du match qui était frustrant. Ensuite, j’ai regretté mon geste (son coup de sang envers un journaliste de notre titre, NDLR). Même si je ne suis pas d’accord avec la manière dont il est qualifié.

Est-il envisageable de vous voir reprendre votre poste d’ici la fin de saison ? 

Je commente la situation actuelle du club. Je ne sais pas de quoi demain sera fait.