Le musée Soulages dit adieu à l’atelier d’Aldo Crommelynck

  • Le démontage de la deuxième exposition temporaire a débuté hier matin.
    Le démontage de la deuxième exposition temporaire a débuté hier matin. PIXROD PIXROD José A. Torres
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Culture. Lundi, le musée était le théâtre du démontage de sa deuxième expo temporaire, laquelle va bientôt prendre la direction de la Belgique. Et l’espace sera disponible pour l’œuvre de Claude Lévêque.

Dimanche soir, le musée Soulages a baissé le rideau sur son exposition temporaire «De Picasso à Jasper Johns, l’atelier d’Aldo Crommelynck». Au-delà d’une fréquentation qui a dépassé, ce week-end, les 220 000 visiteurs, le conservateur Benoît Decron se montre «ravi» que la deuxième expo temporaire, «d’hiver», du nouvel espace culturel du jardin public «a bien marché». «Elle a attiré 45 000 personnes», dit-il.

«Voir partir une expo, c’est toujours un crève-cœur»

«Même s’il faut savoir rester modeste, puisque le public venait également voir l’exposition permanente». Ceci dit, le conservateur et son équipe, même s’ils sont «satisfaits» au regard du bilan de ces derniers mois, ne savaient dissimuler une mine triste. «Parce que, lorsque l’on voit partir une expo, c’est toujours un crève-cœur», confie Benoît Decron. Et justement, dès hier matin, le personnel du musée était à l’ouvrage. Décrochées, les quelque 130 œuvres se préparaient à rejoindre leurs caisses ou à être «tamponnées», ce qui signifie être emballées avec moult protections.

Aujourd’hui, un représentant de la Bibliothèque nationale de France (BNF) est d’ailleurs attendu au musée Soulages pour la production d’un constat d’état de chaque œuvre. «Puis, elles partent directement en Belgique, sans passer par Paris», explique Amandine Meunier, le régisseur des collections du musée ruthénois. Pour cause, «De Picasso à Jasper Johns, l’atelier d’Aldo Crommelynck» sera visible, du 6 juin au 6 septembre, au Centre de la gravure et de l’image imprimée de La Louvière, près de Mons, dans le Hainaut.

«La salle va devenir l’œuvre»

À Rodez, la salle d’exposition temporaire va pour sa part être rapidement remise à nue, sans cimaise et sans paroi mobile. Bref, elle sera prête à accueillir les travaux de Claude Lévêque, à compter du 25 avril. «Avec cet artiste, c’est la salle elle-même qui va devenir l’œuvre», sourit Benoît Decron. Pour cette opération «complexe au niveau technique», «un mois de montage est programmé». «Et Claude Lévêque va passer plus de dix jours à Rodez» pour mettre au point son exposition intitulée «Le Bleu de l’Œil», précise le conservateur. Il ajoute cependant que «l’essentiel des préparations d’une exposition est quelque chose que l’on ne voit pas. Il s’agit de la face immergée de l’iceberg !»

Voir les commentaires
Sur le même sujet
L'immobilier à Rodez

450000 €

En exclusivité chez IMMO DE FRANCE, venez vite découvrir cet opportunité d'[...]

Toutes les annonces immobilières de Rodez
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?