Aménagement. Après plusieurs années d’attente, les travaux sont lancés et présentés aux Ruthénois. Des lieux publics, un hôtel, plus de 250 logements et des parkings sont annoncés.
Dans les cartons depuis maintenant près de huit ans, et modifié à plusieurs reprises, le projet de reconversion de l’îlot Combarel entre enfin dans une «phase opérationnelle». «Le chantier a vraiment démarré»[/CIT], déclare d’ailleurs Christian Teyssèdre, maire de Rodez et président de l’Agglomération, en précisant que 800 000€ sont consacrés à des travaux de voirie pour relier l’avenue Louis-Lacombe à la rue François-Mazenq, et que le «le lot1 (situé sur l’îlot B) a été attribué au promoteur Qualit’Immo qui y fera 49 logements».
Label Écoquartier
Et de poursuivre : «On lancera ensuite un nouveau lot en septembre». Concrètement, les nouveaux bâtiments devraient d’abord pousser le long de l’avenue Louis-Lacombe. À terme, comme le Grand Rodez l’a déjà présenté, et le représentera, aux Ruthénois lors de réunions publiques, Combarel, fort d’un label Écoquartier, comptera une maison de retraite, attendue sur l’îlot C, et 330 logements, dont environ 25% d’habitat social «de qualité». Un hôtel de 76 chambres est aussi au programme ; il pourrait être construit le long de la rue Combarel, ou être aménagé dans le quadrilatère (ce qu’il reste de l’ancien hôpital). Le quadrilatère, justement, devrait compter de 20 à 50 logements.
Commissariat : «l'Etat n'a pas donné suite»
En revanche, «l’État n’a pas donné suite à la proposition d’y aménager le nouveau commissariat», dit l’édile. Il confie cependant avoir reçu trois propositions de projet, dont une concernant la réalisation de «logements atypiques». Et l’ancienne prison, dont on conservera une partie ? «Il nous faut trouver une destination pour ce qui est l’une des plus anciennes bâtisses de la ville», répond le président. Même s’il se montre ouvert à toute proposition, il opterait davantage pour une nouvelle vie dans le domaine culturel.
Un parking de 250 places
Ce quartier, où les espaces piétonniers seront multiples, comptera aussi de nombreuses places de parking. En effet, outre les quelque 330 emplacements privés obligatoires qui seront liés aux nouveaux logements, la Ville prévoit de construire un parking public souterrain «de 250 places». Aujourd’hui, Christian Teyssèdre promet la réalisation d’«un beau quartier» qui se voudra «aéré». La première phase des travaux (comprenant les lots B et C) va être menée jusqu’en 2019. Ceci dit, le président espère que les premiers logements seront livrés «fin 2017».
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