Pêche. L’ouverture de la truite en première catégorie devrait cette année encore avoir lieu dans de bonnes conditions, et réunir de très nombreux pêcheurs au bord de l’eau. Ce grand rendez-vous de la pêche associative, avant tout convivial, est aussi l’occasion de profiter d’un territoire de pêche exceptionnel, où les pêcheurs utiliseront une multitude de techniques, dans des sites superbes.
Jacky Dueymes a bien raison de rappeler "qu’une ouverture sans eau, est pour un pêcheur le pire des cauchemars". Un scénario qu’en l’occurrence, les pêcheurs aveyronnais ne vivront pas. Car pour la quatrième année consécutive, les débits des cours d’eau du département sont satisfaisants. Une bonne nouvelle donc, à laquelle s’en ajoute une autre, avec le retour des truites fario, mesuré sur l’ensemble du territoire. De quoi vraiment réjouir les pêcheurs !
Alors bien sûr reste une inconnue: les prévisions météorologiques, souvent déterminantes pour réussir. Mais, là encore, aller pêcher, c’est d’abord quand l’occasion se présente. En pratique donc, peu importent les conditions, sauf extrêmes. Dès que la canne sera dépliée, puis l’appât, ou le leurre expédié dans une belle veine d’eau, une seule idée vous obsède: sentir frétiller une truite au bout du fil.
30 000 truites pour l’ouverture
Première solution pour y parvenir, se rendre sur les parcours spécifiques, où des lâchers de truites ont été programmés. Sur ces secteurs faciles d’accès, des jeunes et des plus anciens auront du plaisir à se retrouver. En effet, la pisciculture fédérale de La Mouline a produit et livré à travers tout le département, 16 000 truites arc-en-ciel et 14 000 truites fario, d’environ 200 grammes chacune. Une production conséquente, qui a obligé les pisciculteurs à organiser les livraisons dès le 6 février dernier. Les pêcheurs intéressés par ces parcours se renseigneront auprès de leur AAPPMA.
Selon les associations, les lâchers de truites ont lieu sur des plans d’eau, des rivières, et parfois les deux à la fois, grâce une fois de plus au travail remarquable des bénévoles.
Cours d’eau magnifiques et truites sauvages
Ensuite, pour celles et ceux qui recherchent les poissons sauvages, voici quelques exemples de sites où se rendre. Dans le Nord-Aveyron, on retiendra le Sinicq, la Selves, la Boralde de Flaujac, la rivière Lot en aval d’Entraygues-sur-Truyère. Au centre du département, direction le Viaur et l’Aveyron sur sa partie amont, mais aussi le Céor et le Lézert. Enfin, en Sud-Aveyron, où la Jonte, la Sorgues et bien sûr ses formidables grandes rivières que sont le Tarn et la Dourbie vous attendent aussi. Tous ces cours d’eau risquent de battre des records d’affluence…
Les pêcheurs au centre du nouveau site internet
Mis en ligne le 23 février, le nouveau site internet (www.pecheaveyron.fr) de la Fédération départementale de pêche est aussi l’une des très bonnes nouvelles de ce début de saison. Les responsables fédéraux avaient absolument souhaité que cet outil d’information et de communication soit opérationnel avant l’ouverture. Eh bien, aujourd’hui, les pêcheurs aveyronnais ou venus d’ailleurs, y ont accès. L’ouverture leur donne ainsi l’occasion, même à partir d’un smartphone, de tester cet outil avec lequel ils peuvent préparer leur partie de pêche.
Comment s’y prendre? D’abord cliquer sur l’onglet «Pêcher», puis ouvrir les différentes rubriques. Les pêcheurs y trouveront indiqués, entre autres, les débits des principaux cours d’eau aveyronnais, la réglementation, ou encore le descriptif des parcours de pêche emblématiques, dont la liste sera étoffée d’ici la fin de l’année. Mais en attendant, le plus urgent, c’est ce samedi. Alors bonne pêche à tous !
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