La belle semaine du Rodez Aveyron Football

  • Loïc Coupin écrasé de joie par les siens samedi soir après son but égalisateur.
    Loïc Coupin écrasé de joie par les siens samedi soir après son but égalisateur. Jean-Louis Bories
Publié le
A. P.

CFA. Alors qu’ils étaient à la peine et en position de premiers non relégables avant d’aller défier Chasselay samedi 7 mars, les Ruthénois ont retrouvé des couleurs et une position plus confortable (9e) en  seulement sept jours et trois matches. Retour sur cette folle semaine.
 

Dix points sur douze possibles en sept jours. Qui plus est acquis au terme de matches forcément compliqués. D’abord chez un concurrent direct au maintien Chasselay (succès 4-1) le 7 mars, puis face à l’armada grenobloise taillée pour rejoindre le National mercredi en match en retard (succès 1-0) et enfin samedi soir face à des Martégaux (1-1), deuxièmes et eux aussi tournés vers la montée.

Le Raf, qui sortait d’une période critique l’ayant conduit aux portes de la zone rouge, a ainsi retrouvé des couleurs. À quoi tient ce formidable rebond ?


Forcément à la conjonction de plusieurs éléments. Comment ne pas soulever d’abord l’impact du changement de coach, de Franck Plenecassagne à Gregory Ursule. Et ce sont les joueurs qui le disaient déjà après Grenoble. « Le changement d’entraîneur a eu un impact positif. On a pris conscience qu’on jouait la survie du club » (Boutabout). « 80% du foot, c’est le mental. Et Greg (Ursule, NDLR) a apporté autre chose. Avec lui, il y a aussi Nicolas Bach, Florent Rech, tout le staff. Il y a eu une prise de conscience générale. On est tous impliqué » (Faviana).

Qui aux manettes?

Cette implication sans borne est sans doute un autre élément de réponse. La volonté du staff ayant été depuis le début de cet enchaînement de trois matches de « concerner tout le monde ». Traduction sur le terrain : énormément de changements, même au poste de gardien de but.

Une implication qui est allée avec le retour d’une solidarité poussée à son paroxysme. Cela a notamment été flagrant face aux Grenoblois. Là aussi, cette solidarité a été accompagnée d’une solidité enfin retrouvée. Quitte également à faire évoluer le fameux « projet de jeu », cher aux techniciens.

En prenant ses fonctions, Ursule avait prévenu: « On va acter des choix, des choses, des positionnements sur le terrain. » De quoi laisser voir un Raf solide, compact et contreur. Réaliste aussi.

Mais jusqu’à quand ? « Maintenant, le plus dur commence » a d’ailleurs indiqué Gregory Ursule samedi soir après le match et après avoir félicité ses hommes.

Et si les Rouergats ne retrouveront la compétition que dans quinze jours, un moment fort pourrait être vécu aujourd’hui. En effet, l’intérim du manager-entraîneur a pris fin durant le week-end. Et les dirigeants ont annoncé samedi qu’une décision concernant le poste de coach serait rendue publique aujourd’hui.

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