Il saute dans le Lot pour semer les gendarmes : 18 mois ferme

  • Voyant les militaires s’approcher de lui, le conducteur qui tentait de mettre le feu au véhicule, saute dans la rivière... avant d’être repêché en état d’hypothermie.
    Voyant les militaires s’approcher de lui, le conducteur qui tentait de mettre le feu au véhicule, saute dans la rivière... avant d’être repêché en état d’hypothermie. CP
Publié le , mis à jour
Charles Leduc

Interpellé lundi à Livinhac-le-Haut alors qu'il tentait de mettre le feu à un véhicule volé, un homme de 22 ans a été condamné mercredi à 18 mois de prison. 

Présenté en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Rodez, mercredi, le jeune homme qui, lundi, près de Livinhac-le-Haut, a mis le feu à une voiture, volée quelque temps plus tôt à Baraqueville, se présente tête baissée et encadrée par deux gendarmes. Il explique avoir «pris la voiture à Decazeville», qu’«il y avait les clefs dessus».

«Quand je roule, je me sens libre», dit ce jeune au casier comportant 23 condamnations. Il n’a pas de permis de conduire et perd le contrôle du véhicule, indique avoir «pris peur» pour expliquer pourquoi il a incendié le véhicule, avant de se cacher à l’arrivée des gendarmes. Voyant les militaires s’approcher de lui, il saute dans le Lot... avant d’être repêché en état d’hypothermie.

D’emblée, Yves Delperié, le procureur de la République, s’arrête sur les antécédents judiciaires de ce prévenu en état de récidive. Et notamment sur sa dernière condamnation devant le tribunal de Rodez, en date du 9 octobre 2013 : trois ans de prison pour, entre autres, vol de voiture. «Il n’a aucune excuse. Il refait exactement ce pour quoi il a déjà été condamné», lance le procureur, pointant du doigt ce jeune de 22 ans bénéficiant d’une liberté conditionnelle depuis le 14 janvier, à qui il était interdit de venir en Aveyron. Il requiert, à son encontre, 18 mois d’emprisonnement et un mandat de dépôt.

Alors que le prévenu écrase quelques larmes, son avocat, MGalandrin, invite le tribunal à laisser «un petit espoir» à son client qui fait preuve, dit-il, d’«autodestruction». La défense se montre «optimiste. Car, quand on a 22 ans, ce n’est pas fichu !» Le tribunal condamne finalement le prévenu, suivant à la lettre le réquisitoire du ministère public.

Voir les commentaires
Sur le même sujet
L'immobilier à Livinhac-Le-Haut

60000 €

Bel emplacement et beaux volumes pour cette maison T4 à rénover avec un ter[...]

Toutes les annonces immobilières de Livinhac-Le-Haut
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?