Le parcours «no kill» fait des remous à Espalion

  • Le parcours «no kill» avait été mis en place en 2013 par l’AAPPMA dans le but de préserver la population de truites farios et de contribuer à augmenter le nombre de géniteurs.
    Le parcours «no kill» avait été mis en place en 2013 par l’AAPPMA dans le but de préserver la population de truites farios et de contribuer à augmenter le nombre de géniteurs. CP
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Centre Presse Aveyron

L’assemblée générale extraordinaire de l’Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique (AAPPMA), présidée par Yves Angoy a donné à ce dernier l'occasion d'expliquer la démission collective du conseil d’administration survenue quelques jours plus tôt.

Une démission due principalement à l’annulation de la réserve et du «no kill», en accord avec les instances communales et préfectorales. Pratique de pêche consistant à relâcher les poissons pêchés, ce parcours «no kill» avait été mis en place en 2013 par l’AAPPMA dans le but de préserver la population de truites farios et de contribuer à augmenter le nombre de géniteurs.

«Quand il n’y aura plus de truite, cela fera une animation ?» 

Or cette pratique ne plaît pas à tous. A commencer par L’association Pour que vive le Moulin aujourd’hui et demain, coprésidée par Daniel Constans avec Rosemonde Haurez- Puech qui a lancé une pétition signée par 200 personnes opposées à ce parcours. «Daniel Constans a fouillé et trouvé qu’il manquait quelques signatures, y compris la sienne. On ne nous a pas montré le contenu de la pétition, dont nous ne pouvons pas contester les motivations car on ne les connaît pas...», a souligné le président.

Et de rajouter : «Pourquoi se mêle-t-il d’Espalion, alors qu’il prend la carte de pêche à Estaing ? Cet endroit permettait d’avoir une réserve productive, et les truites y sont en progression. C’était une réserve de toutes les classes d’âge. J’ai beaucoup voyagé. Partout il y a des réserves et du “no kill”, y compris dans les départements voisins. Quand on n’est pas d’accord, on vient, on se présente, on discute et on expose son projet.»

Un participant a alors interpellé le président et rappelé que «de (son) temps, sur le Pont Vieux et le Pont Neuf, c’était un attroupement. Cela donnait une animation à la ville». Ce à quoi le président de la société de pêche a rétorqué : «Quand il n’y aura plus de truite, cela fera une animation?» 

Une nouvelle équipe à la tête de la société de pêche

Suite aux débats, une nouvelle équipe a été mise en place. Yves Angoy, Guy Catel et Christian Aussibal ont confirmé leur démission. Jean-Luc Pezeire, démissionnaire, finit son mandat qui arrivera à terme en décembre. Quelques autres personnes étant absentes, leur démission n’est pas confirmée. Un nouveau conseil d’administration a été formé, comprenant Michel Bonnaterre, Claude Rus, Jean-Marie Conquet, Julien Minisclou, Frédéric Skirlo, Benoît Monteil, David Rus, Diego Junco et un membre coopté Joris Lucadou. Une prochaine réunion leur permettra de former le bureau.

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