Crash A320: l'hypothèse terroriste "pas privilégiée" selon Cazeneuve

  • Le ministre de l'IntérieurBernard Cazeneuve et l'ambassadrice allemande Suzanne Wasum-Rainer le 24 mars 2015 à Seyne-les-Alpes
    Le ministre de l'IntérieurBernard Cazeneuve et l'ambassadrice allemande Suzanne Wasum-Rainer le 24 mars 2015 à Seyne-les-Alpes AFP - Boris Horvat
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Centre Presse Aveyron

L'enquête commence sur les causes du crash de l'A320 de la compagnie Germanwings et pour l'instant "l'hypothèse terroriste n'est pas privilégiée", a déclaré le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve mercredi sur RTL.

"Toutes les hypothèses doivent être regardées de près aussi longtemps que l'enquête n'a pas donné ses résultats", a affirmé prudemment le ministre.

Toutefois, le ministre a expliqué qu'"il y a une concentration des débris de l'avion dans un espace de un hectare et demi, c'est certes un espace important parce que le choc a été important mais ça montre que l'avion n'a vraisemblablement pas explosé".

L’hypothèse terroriste "n'est pas l'hypothèse privilégiée", a-t-il poursuivi.

Une boîte noire a été retrouvée mardi sur le site de l'accident, celle enregistrant tous les sons et conversations du cockpit, mais elle a été endommagée. "Il va falloir la reconstituer pour pouvoir l'exploiter dans les heures qui viennent", selon le ministre.

Mardi, la zone du drame a été sécurisée, une étape "indispensable pour éviter qu'il y ait d'autres personnes qui accèdent au lieu du crash", selon le ministre.

"Il faut que l'enquête commence dès aujourd'hui", a dit Bernard Cazeneuve, précisant que "dix médecins de médecine légale vont arriver dans la journée (de mercredi) pour l'identification des corps. Ils travailleront avec les enquêteurs spécialisés gendarmerie nationale".

Des mesures ont également été prises pour l'hébergement et l'accueil des familles des victimes, avec en particulier "un très grand nombre de psychologues" déployé, a expliqué Bernard Cazeneuve. "On imagine le choc, la douleur, la peine" de ces familles.

Ségolène Royal, ministre de tutelle des Transports, a également affirmé mercredi sur RMC que "toutes les hypothèses (étaient) envisageables" pour expliquer l'accident tout en assurant que la piste terroriste n'était "pas la piste privilégiée aujourd'hui. Interrogée à propos de l'hypothèse d'un acte terroriste, la ministre a répondu: "Ce n'est pas la piste qui est privilégiée aujourd'hui".

Source : AFP

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