Top 14: le Stade Français engloutit un tendre Clermont

  • Le talonneur du Stade Français Rémi Bonfils (avec la balle) face à Clermont, le 28 mars 2015 au stade Jean-Bouin
    Le talonneur du Stade Français Rémi Bonfils (avec la balle) face à Clermont, le 28 mars 2015 au stade Jean-Bouin AFP - Martin Bureau
  • Le demi de mêlée de Clermont Thierry Lacrampe face au Stade Français, le 28 mars 2015 au stade Jean-Bouin
    Le demi de mêlée de Clermont Thierry Lacrampe face au Stade Français, le 28 mars 2015 au stade Jean-Bouin AFP - Martin Bureau
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Centre Presse Aveyron

Le Stade Français a fait un pas crucial vers la qualification pour la phase finale en se servant la plus grosse part d'un festin offensif contre Clermont (40-26) samedi au stade Jean-Bouin lors de la 21e journée de Top 14.

Les Parisiens, qui restaient sur deux inquiétants revers à domicile, ont tiré profit de cette partie débridée et ponctuée de 9 essais pour revenir à deux points de Clermont (2e, 61 pts) au classement.

Solidement ancrés au 3e rang, avec quatre longueurs d'avance sur leur premier poursuivant et meilleur ennemi, le Racing-Métro, les hommes de Gonzalo Quesada peuvent envisager très sérieusement une première phase finale depuis 2009 alors qu'il ne reste que cinq matches à disputer dans la saison régulière.

Côté clermontois, avait-on la tête ailleurs ? L'imminence du quart de finale de Coupe d'Europe contre Northampton à Marcel-Michelin samedi prochain a forcément pesé.

Les Auvergnats ont manqué d'ardeur dans certaines phases de combat, perdant sans conteste la bataille du sol et faisant preuve de coupables largesses défensives.

"On a été dominés sur tous les secteurs de jeu", tempête ainsi l'entraîneur Franck Azéma. "On n'existe pas et le score est normal. Aujourd'hui, on a pris une fessée. On va voir comment on se remet en selle parce qu'il faut qu'on bascule sur la Coupe d'Europe".

Si ce revers ne compromet en rien leur avenir en Top 14, il leur fait manquer l'objectif de préparer en confiance l'échéance à venir. Et reporte un peu de pression sur les prochains matches de Top 14 alors que le but est de s'offrir l'une des deux premières places du classement, synonyme d'accession directe en Top 14.

- 'Orgie de jeu' -

L'an dernier, les Parisiens avaient craqué lors de cette période difficile à gérer en sortie du Tournoi des six nations, entamant alors une douloureuse dégringolade au classement. Leçon retenue au vu de la copie récitée samedi après-midi.

Bien que privées de leaders de jeu et de vestiaires, comme Pascal Papé, Sergio Parisse ou Rabah Slimani, les troupes de Gonzalo Quesada ont mené de bout en bout ce match décousu et ont bien réagi quand Clermont a produit un semblant de réaction en seconde période.

"L'équipe a sorti un gros match malgré les absences de Sergio, Rabah, etc.", s'est félicité Quesada. L’état d’esprit était là et c'est le plus important."

Dès la 4e minute, le Fidjien Waisea ouvrait le festival d'essais en concluant une séquence très bien maîtrisée et partie des 40 mètres parisiens.

Si le Clermontois Peceli Yato permettait de grignoter le retard (10-7, 16e), là aussi au terme d'un joli mouvement, l'avance prise par le Stade Français à la pause traduisait son écrasante domination (27-7).

On a cru un instant que les Parisiens allaient regretter quelques occasions bêtement laissées en route quand Napolioni Nalaga aplatissait deux fois (45, 60) pour se rapprocher à 27-19.

Mais des essais de Julien Arias puis Laurent Sempéré consolidaient le succès parisien, à peine gâché par l'ultime réalisation de Sébastien Vahaamahina à la sirène.

Source : AFP

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