À Rodez, Lumières 12 met le cinéma indépendant à l’affiche

Au rythme de six à sept séances par semaine, avec au programme deux ou trois films pour la plupart estampillés «Art et Essai», l’association Lumières 12 entend promouvoir un cinéma jusqu’alors «trop peu présent à Rodez». À l’image des cinémas de Decazeville et de Rieupeyroux où, là aussi, des associations se chargent de diffuser le cinéma indépendant. Alors que la ville a bénéficié d’un nouvel élan culturel, dans le sillage de la construction du musée Soulages, le 7e art restait «le grand absent de cette nouvelle offre».

«Diffuser des films d’auteurs»

Créée seulement au mois de janvier, Lumières 12, qui rassemble autour d’elle une cinquantaine de cinéphiles, s’est fixée pour objectif de «diffuser des films d’auteurs», comme le rappelle sa présidente, Laurence Magnié. Que ce soit la dernière production hollywoodienne Birdman, vainqueur de quatre Oscar ou encore Nuits blanches sur la jetée, prix de la Critique indépendante et prix du Meilleur réalisateur au dernier festival de Locarno. Le choix des films se fait en concertation avec les membres de l’association et la direction de Cap Cinéma, à Rodez, son partenaire.

Promouvoir le cinéma en direction des plus jeunes

Pour Lumières 12, la promotion d’un film ne s’arrête pas à sa projection sur le grand écran. Ainsi, au moins une fois par mois, il sera proposé des soirées débats avec un ou plusieurs intervenants. D’autres manifestations seront organisées autour des films (séances de présentation, animations ou opérations de communications). «Nous avons plusieurs envies qui ne sont, pour le moment, que des projets. L’association est encore toute jeune», lance Laurence Magnié, qui évoque, entre autre, la mise en place de tarifs préférentiels pour les plus jeunes. Son autre objectif est de faire découvrir le cinéma d’auteurs à ceux qui la plupart du temps s’en détournent: les adolescents.