Villefranche-de-Rouergue va se doter de 27 caméras supplémentaires

  • 32 caméras sont déjà installées dans le centre-ville depuis février 2014.
    32 caméras sont déjà installées dans le centre-ville depuis février 2014. Archives P.J.C.
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Paulo Dos Santos

Sécurité. Lors de la séance publique organisée lundi soir, les élus ont validé à l’unanimité l’extension du dispositif mis en place en février 2014 pour un montant de 170 000 euros.
 

Lors du conseil municipal de Villefranche-de-Rouergue, lundi soir, il a notamment été question de l’extension du dispositif de vidéo protection au sein de la ville.
Jean-Michel Ribas, conseiller municipal en charge de la commission sécurité, a dressé le bilan du système de 32 caméras (pour environ 200 000 euros, dont 40 % pris en charge par l’État) mis en place le 5 février 2014.

« Une cinquantaine d’extractions d’images a été réalisée à la demande du procureur de la République. Les gendarmes ont d’ailleurs pu résoudre certaines affaires. Enfin, le comité d’éthique n’a reçu aucune réclamation, ni contestation. » Il a ensuite embrayé sur le projet.

« L’idée est d’améliorer trois secteurs : le centre et le tour de ville avec seize caméras, le Tricot (huit) et le foirail de la Madeleine (trois dont un dôme). Le coût total serait environ de 170 000 euros, dont 30 % provenant du fonds interministériel de prévention de la délinquance. »
Fabrice Veysseyre (élu PS d’opposition) s’en est quelque peu ému : « Je partage cette analyse et note l’efficacité de ces caméras mais combien en faudra-t-il pour couvrir l’ensemble du territoire ? Sur les incivilités, notamment dans la bastide, avec cet argent, nous aurions les moyens d’avoir un médiateur. Enfin, à terme, l’État pourrait décider de réduire le nombre de gendarmes. »

Serge Roques a tout balayé d’un revers de la main, rappelant au passage qu’il existait une différence notable entre une vidéo protection et une vidéo surveillance. « Au quotidien, personne ne se trouve devant les écrans de contrôle. Les images ne sont utilisées que par les forces de l’ordre. » Et de poursuivre : « Pour ce qui est du nombre de caméras, ce n’est pas nous qui décidons mais les gendarmes. Ils apprécient beaucoup ce matériel qui leur a permis de trouver des coupables. C’est donc un plus pour la ville. Si nous installons plus de caméras, cela sera forcément plus efficace, notamment dans des lieux où nous sommes confrontés à du vandalisme comme au Tricot, à l’école Robert-Fabre notamment, et dans les équipements communaux installés au foirail. Pour ce qui est du médiateur, il faudrait du monde pour remplacer des caméras qui fonctionnent 24 heures sur 24 ! »

Avant de conclure par une pique en direction du gouvernement. « La mission fondamentale des collectivités est d’assurée la sécurité et la tranquillité. Si je devais faire un peu de politique, peut-être que le FN prospecterait-il moins si la sécurité était une réelle priorité ! La vidéo protection est un outil au service des forces de l’ordre et la vie privée des citoyens est tout à fait protégée. »

Ces explications ont visiblement séduit puisque la délibération a été adoptée à l’unanimité.

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