Aveyron : ces dossiers qui attendent le conseil départemental

  • Aveyron : ces dossiers qui attendent le conseil départemental
    Aveyron : ces dossiers qui attendent le conseil départemental José A. Torres
  • Le Département va devoir trouver l’alchimie entre ses obligations institutionnelles et son implication dans tout ce qui peut favoriser son attractivité.
    Le Département va devoir trouver l’alchimie entre ses obligations institutionnelles et son implication dans tout ce qui peut favoriser son attractivité. José A. Torres
  • Aveyron : ces dossiers qui attendent le conseil départemental
    Aveyron : ces dossiers qui attendent le conseil départemental José A. Torres
  • Aveyron : ces dossiers qui attendent le conseil départemental
    Aveyron : ces dossiers qui attendent le conseil départemental José A. Torres
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    Aveyron : ces dossiers qui attendent le conseil départemental José A. Torres
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Centre Presse Aveyron

Institution. Parfois au-delà de ses compétences obligatoires, plusieurs dossiers majeurs attendent la nouvelle assemblée départementale. 

L’assemblée départementale fraîchement élue débute tout juste son mandat, mais déjà, ce n’est pas le travail qui manque. Car si les compétences propres aux nouveaux conseils départementaux n’ont pas encore été arrêtées avec précision dans le cadre de la réforme territoriale, certains dossiers sinon brûlants, à tout le moins structurants pour un département rural tel l’Aveyron, ne manqueront de mobiliser à nouveau les énergies. 

Comme lors des précédentes mandatures, le Département devra donc trouver l’alchimie la plus pertinente entre ses obligations institutionnelles - le social pour l’essentiel- et son implication dans tout ce qui peut favoriser l’attractivité au travers des investissements qu’il voudra bien avancer, le tout dans le contexte économique que l’on connaît. 

Aveyron : ces dossiers qui attendent le conseil départemental
Aveyron : ces dossiers qui attendent le conseil départemental José A. Torres

  • La RN88 : ça continue !

C’est peu dire que le dossier de la RN88 aura occupé quelques mandatures au sein de l’hémicycle, quand bien même l’axe, qui traverse le département d’est en ouest, n’est pas de son «ressort». Celui-ci ne devrait pas échapper à la règle: s’il n’est plus question de la section «ouest» (du Tarn vers Rodez), en cours de réalisation, la partie Rodez- Sévérac devrait revenir sur le tapis.

Ce devrait être le cas dès cette année avec le début de la réalisation de ce qui est appelé communément le Barreau de Saint-Mayme, qui correspond à la partie Rodez - Causse Comtal. Cette portion, pour laquelle feu le conseil général a décidé de prendre la main en récupérant la maîtrise d’ouvrage, représentera, de fait, un premier pas vers Sévérac et l’A75.

Le Département, qui pousse depuis plusieurs années pour la réalisation complète de cet axe, ne manquera pas de faire du lobbying notamment auprès de l’État, même si celui-ci a fait savoir qu’il n’avait pas d’enveloppe à y consacrer. Pour être complet sur la RN88, l’aménagement de la rocade de Rodez - le grand contournement étant mort né- sera également vraisemblablement au menu des conseillers départementaux au cours de ces six années. 

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Aveyron : ces dossiers qui attendent le conseil départemental José A. Torres

  • Aéroport : garder la liaison vers Paris  

En matière d’attractivité et de désenclavement du territoire, il est bien un dossier sur lequel le Département devra redoubler de vigilance: celui de liaison aérienne Rodez-Paris. Au cours de la précédente mandature, le conseil général a pris en main une large majorité des parts (75%) de la Société d’économie mixte (Sem Air) gestionnaire de l’aéroport de Rodez, laissant à ses partenaires dans cette organisation tripartite 12,5% au Grand Rodez et 12,5% à la CCI.

Le conseil départemental, qui engage chaque année 3,5 M€ de son budget dans cette structure, sera donc aux avant-postes dès cette année pour renégocier la délégation de service public avec l’opérateur actuel, la compagnie Hop! Laquelle souhaite remettre en question, au vu de la rentabilité de la ligne, son obligation de service public. Quel que soit finalement l’opérateur, le Département veut maintenir la liaison «dans les meilleures conditions possibles», il ne cesse de le marteler. Quitte à demander l’aide de l’État, comme en bénéficie, pour les mêmes raisons, son voisin du Cantal à hauteur d’un million d’euros par an.  

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Aveyron : ces dossiers qui attendent le conseil départemental José A. Torres

  • Haut débit : une stratégie à 5 ans pour connecter les Aveyronnais

Le Département l’a dit clairement au cours de la précédente mandature: il n’a pas les moyens de proposer la fibre optique à l’ensemble des Aveyronnais. Un tel équipement lui coûterait quelque 370 M€, soit, à titre de comparaison, plus que son budget total annuel. Dès lors, la collectivité a acté une stratégie différente sur ce dossier considéré comme vital sur le plan économique, et plus généralement de l’attractivité. Elle l’a validé en dégageant une enveloppe de 140 M€ sur cinq ans, que doit gérer désormais le Sieda (Syndicat intercommunal d’énergies du département de l’Aveyron).

La Région et l’Europe ainsi que l’État sont appelés à y contribuer. Le conseil départemental va donc s’appuyer sur trois technologies différentes. La fibre en fait partie, et la collectivité va s’atteler à relier les bourgs centre, ainsi que les zones d’activités. Pour les autres, il a été décidé de «booster» les réseaux existants en réalisant des travaux conséquents sur les équipements actuels. Enfin, le satellite devrait permettre d’irriguer les zones les plus difficiles d’accès. Les travaux devraient débuter fin 2015, au plus tard en 2016. «Le conseil général veut bien s’en occuper car les opérateurs sont absents», explique le président du conseil général, qui a noué des contacts avec le Lot ou la Lozère pour une mise en commun de moyens partout où c’est possible. L’Aveyron, qui s’appuie sur le plan national France Numérique, a, là encore, demandé une péréquation à l’État.  

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  • Collèges : trouver le juste équilibre

Finalement, la gestion des collèges devrait rester dans les compétences du Département. Lequel engage peu ou prou chaque année en fonctionnement 2,2 M€ pour les établissements publics et 1,3 M€ pour les établissements privés, auxquels s’ajoutent pour l’ensemble des collèges plus de 4 M d’investissements. Et pourra donc poursuivre les travaux déjà engagés au collège d’Onet et entreprendre ceux qui sont déjà programmés à Baraqueville et Saint-Geniez.

Les élus départementaux ont, cette fois comme par le passé, souvent mené campagne pour l’obtention d’un collège dans leur canton. C’est particulièrement vrai à Laissac et à La Primaube. Mais faut-il encore ne pas déshabiller Pierre pour habiller Paul: une création à Laissac affaiblirait l’établissement de Sévérac-le-Château, La Primaube siphonnant quant à lui les élèves de Baraqueville... Une réflexion globale doit donc s’engager autour d’une vision départementale des choses. Encore faut-il que l’État ait les moyens de mettre des enseignants dans ces nouveaux collèges...  

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Aveyron : ces dossiers qui attendent le conseil départemental José A. Torres

  • Social : la cure de jouvence

Contenir le fonctionnement tout en parvenant à dégager des fonds pour l’investissement: telle sera, comme d’habitude, le rôle de l’assemblée départementale sur le volet social, qui constitue sa mission essentielle et, de loin, son premier poste de dépense (plus de 150 M€). Ainsi le Département, qui s’attend d’ores et déjà à une augmentation mécanique de 4 M€ dès l’année prochaine, du fait du vieillissement de la population et de la hausse du prix des prestations, va également devoir dégager les ressources pour aider à la restructuration de nombreux établissements qui accueillent des personnes âgées. On pense à Saint-Jacques à Rodez, Saint-Michel à Millau ou encore St-Geniez, qui ont besoin de travaux.  

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