Rodez : la quincaillerie Angles passe à la taille XXL !

  • Le PDG Guillaume Angles (2<MD+>e<MD> à partir de la gauche) et le directeur des affaires financières Patrick Alcouffe (à droite) ont récemment servi de guides à la secrétaire d’État au Commerce et à l’Artisanat Carole Delga lors d’une visite de la toute nouvelle plateforme de 5000 m² à Rodez.
    Le PDG Guillaume Angles (2e à partir de la gauche) et le directeur des affaires financières Patrick Alcouffe (à droite) ont récemment servi de guides à la secrétaire d’État au Commerce et à l’Artisanat Carole Delga lors d’une visite de la toute nouvelle plateforme de 5000 m² à Rodez. Rui Dos Santos
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Rui Dos Santos

Economie. Créée en 1907, la quincaillerie Angles réalise aujourd'hui 41,9M€ de chiffre d'affaires et emploie 200 salariés. Une success story familiale qui valait bien la visite de Carole Delga, secrétaire d’État au Commerce, à l’Artisanat et à la Consommation.

Bâtiment, ameublement, outillage électroportatif, fixation, couverture, zinguerie, outillage à main, protection, hygiène, consommable, maintenance, sécurité, fourniture industrielle, machine à bois..., la quincaillerie Angles a le vent en poupe et, même si elle vient d’effectuer «un retour aux sources» - selon les propres termes de son PDG- pour son identification, elle multiplie les activités.

Quelques données et autres statistiques abondent dans ce sens : alors que l’effectif et le chiffre d’affaires étaient de 30 personnes et de 8,7 M€ en 2001, ils sont aujourd’hui de 200 salariés et 41,9 M€. En quatorze ans, alors que le chiffre d’affaires a été multiplié (presque) par cinq, 170 emplois ont ainsi été créés. L’entreprise compte, également, six contrats de génération, quatre contrats d’apprentissage et un contrat de professionnalisation. Ce tableau de bord synthétique est saisi au bond par Patrick Alcouffe, le directeur des affaires financières : «Malgré la crise, l’univers du négoce et du commerce enregistre un développement et il est générateur de création d’emplois. En tout cas, on mérite toute l’attention des pouvoirs publics.»

Recrutement difficile 

C’est le message qu’il a fait passer à Carole Delga au cours d’une récente visite de la secrétaire d’État au Commerce, à l’Artisanat, à la Consommation, à l’Économie sociale et solidaire. Tout en la remerciant pour les 275 000€ reçus en 2014 au titre du Crédit d’impôt compétitivité et emploi, il en a profité pour formuler quelques doléances: «Nous connaissons quelques difficultés pour recruter, ou plutôt pour attirer et fixer des salariés à Rodez, et nous devons améliorer la productivité car le client qui attend 48 heures, c’est fini ! Il patiente, au mieux, jusqu’au lendemain». C’est d’ailleurs cette notion de réactivité qui a encouragé les dirigeants de la quincaillerie Angles à créer une plateforme logistique de 5000 m² au cœur de la zone de Bel-Air à Rodez. Entre la maison d’arrêt et le stand de tir de la police ! Elle est opérationnelle depuis fin 2014.

700 expéditions journalières

«L’aménagement de ce bâtiment est certes un signe de bonne santé mais il nous permet surtout de stocker 25 000 références», précise volontiers Guillaume Angles. Et le PDG, quatrième génération d’une entreprise familiale impulsée par son arrière-grand-père Eugène, de poursuivre: «Ce site nous permet de traiter au quotidien des commandes provenant de l’ensemble de la clientèle et qui sont livrées dès le lendemain. Soit près de 700 expéditions journalières, confiées pour la plupart aux entreprises de transport spécialisées ou assurées par nos camions.» 

Une histoire de famille

S’adressant aujourd’hui dans une forte proportion aux professionnels (90%), distribuant son activité de quincaillerie sur la moitié sud de la France, où 200 personnes, dont 40 commerciaux, œuvrent au sein des 19 agences ou dépôts - dont les trois historiques (Rodez, Villefranche, Aurillac) -, cette société est donc née en 1907, rue du Touat à Rodez, avec une activité de quincaillerie et de plomberie destinée aux ménages, à l’industrie et à l’agriculture.

Tandis que Pierre Angles a ensuite construit un entrepôt dans la première zone d’activité de l’agglomération dans les années 50, son fils Jean-Marc a pris les rênes de la société deux décennies plus tard et s’est diversifié (chauffage, sanitaire, climatisation, couverture). C’est en 2001 que Guillaume Angles a hérité des commandes avec une trentaine d’anciens collaborateurs de la SEM (sanitaire, électricité et menuiserie) Angles afin de «participer à cette nouvelle aventure».

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