20 heures de TIG non effectuées... deux mois de prison

  • Les juges du tribunal de Rodez ont voulu sanctionner le jeune homme "distrait".
    Les juges du tribunal de Rodez ont voulu sanctionner le jeune homme "distrait". CP
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Centre Presse Aveyron

20 heures de TIG non effectuées... deux mois de prison

Ne pas se rendre sur le lieu où il devait effectuer ses 20 heures de travail d’intérêt général, prononcé par le tribunal pour enfant, a coûté cher à ce garçon âgé d’une vingtaine d’années. Aux juges, il explique qu’il s’est plutôt rendu à son auto-école pour préparer le passage de son permis. Son avocate a plaidé la légèreté de son client «qui ne s’est pas rendu compte des conséquences de son acte». Le tribunal, lui, ne l’a pas vu ainsi. Deux mois de prison, soit un mois de moins que les réquisitions du ministère public. Nul ne sait cependant si le comportement du prévenu, qui se mit soudain à râler à l’annonce des réquisitions du procureur, faisant sortir ce dernier de ses gonds, a pesé dans la décision...

  • Deux autres affaires ont également été jugées : 

Le patron de l’entreprise relaxé après l’accident d’un de ses salariés

En septembre 2013, un salarié d’une entreprise de charpentes métalliques, œuvrant sur un chantier à Espalion, chute d’un toit et se blesse grièvement. Le patron de l’entreprise est alors poursuivi pour manquement au respect des règles de sécurité et blessures involontaires. À l’audience, le dirigeant de cette entreprise familiale met en évidence tout l’intérêt qu’il porte aux règles de sécurité, dont il est le seul responsable, que son employé avait tous les outils nécessaires à sa mise en sécurité avec lui, et qu’il ne peut pas être présent sur tous les chantiers de son entreprise pour être sûr que ses employés respectent les règles de sécurité. Au final, le prévenu a été relaxé. Le ministère public avait, lui, requis 3000 euros d’amende.

Ils s’étaient servis à la déchetterie de Cornus

Un Marocain, résidant en Espagne, était seul à la barre, mercredi, pour s’expliquer sur une affaire de vol de métaux à la déchetterie de Cornus, qu’il aurait commis avec deux comparses. Le vol concerne notamment un seau, un radiateur et un tube métallique. Avec l’aide d’un traducteur, il explique que le camion avec lequel a été commis ce vol était à son père et qu’il s’est contenté de le conduire. Et qu’il ne recommencera plus. Le tribunal décide de lui confisquer son camion et le dispense de peine. Quant aux deux absents, ils écopent de deux mois et six mois de prison avec sursis.

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