Aveyron : les chasseurs face aux enjeux environnementaux

  • L’assemblée générale a réuni 450 représentants des sociétés de chasse ce week-end.
    L’assemblée générale a réuni 450 représentants des sociétés de chasse ce week-end. Salima Ouirni
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Centre Presse Aveyron

Assemblée générale. Les membres de la Fédération de la chasse se sont retrouvés samedi à la salle d’animation de Luc pour leur assemblée générale ordinaire. La saison passée est jugée « normale, voire bonne ».

On sait les chasseurs toujours à la pointe, dans le monde de l’environnement et de la protection de la nature. En assemblée générale samedi, à Luc, la Fédération des chasseurs de l’Aveyron n’a pas changé son fusil d’épaule. Michel Gombert, le président de la fédération départementale a rappelé à cette assistance ces enjeux. « Après le climat, la biodiversité est devenue une préoccupation internationale », a t-il expliqué en citant le président national, Bernard Baudin. Michel Gombert a également rappelé l’actualité législative dont « trois lois qui nous donnent le ton aujourd’hui ». La fédération compte rester « vigilante » quant à toute cette législation européenne.

En attendant, dans le département, les 12 464 chasseurs estiment que « la saison qui s’achève reste une saison normale voire bonne pour certaines espèces ». Même si parmi ces espèces, c’est le « sanglier qui pose de gros problèmes en ce début d’année, et même si les conditions sont favorables aux dégâts, à cause de rats et d’un sol humide, de nombreuses communes sont impactées ».

Le président a invité « les responsables à se rencontrer pour faire une analyse de la situation et identifier l’origine des surdensités ».

La fédération de la chasse a d’ores et déjà proposé quelques pistes de réflexion pour corriger cette surdensité, comme par exemple, « la mutualisation du droit de chasse, notamment en semaine avec les petits territoires ». Cette réflexion sera menée dans les Unités de gestions (UG).

Mis à part cette ombre au tableau... de chasse, le reste et notamment le petit gibier ne pose pas de problème puisque la Fédération poursuit sa politique d’aide à la gestion, tout comme pour la perdrix, par exemple.
En revanche, les corvidés (passereaux, corbeaux, geais...) dont la prédation est souvent sous-estimée seront régulés par de nouvelles techniques comme les tirs. Des stages seront organisés pour les personnes intéressées.
La fédération a également mentionné le centre de formation et d’examen du permis de chasse qui permet de passer de 10 à 12 candidats.

Dans leur rapport d’activité, les administrateurs relèvent une baisse du nombre des permis accordés pour l’exercice passé de 2,38 %, comparé à 2012-2013. Notons que les permis de chasse sont passés de 14 070 en 2008 à 12 464.

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