Le Roc laissagais en mode séduction

«Clic, clic, clic». Ça «shoote» en rafales au pied du château des Bourines, celui-là même que le 7e art aime mettre en lumière pour son cadre bucolique, à quelques encablures de Laissac. Le maillot bleu-blanc-rouge du champion de France de VTT marathon, Thomas Dietsch, au centre.

Lundi, Pierre Boyer, l’organisateur en chef du Roc laissagais, a emmené un petit peloton de pilotes arpenter les plus beaux chemins du causse laissagais pour... faire la promotion de «son» épreuve avec «des images de cartes postales». Alors que le Portugais Tiago Ferreira s’est imposé après 87 bornes de sueur dans la forêt des Palanges dimanche, une opération de communication était organisée le lendemain.

L’agence FM sport, ou plutôt son jeune créateur lyonnais, Frédéric Machabert, habitué du milieu et notamment sous contrat avec l’équipe cycliste AG2R, a orchestré la balade touristique. «On veut faire parler un maximum du Mondial», explique Pierre Boyer, surplombant alors le village de Coussergues. L’événement sportif s’annonce exceptionnel, avec notamment une quarantaine de nations en lice (!), les 25 et 26 juin 2016, et une organisation confiée au VC Laissac par l’UCI (union cycliste internationale) il y a déjà plusieurs mois.

Presse spécialisée et visée touristique

Mais derrière le volet sportif, se cache également une donnée touristique, avec, du coup, un combat engagé pour être attractif. D’ailleurs, la séance photo a été mise en place avec le concours du comité départemental de tourisme qui l’a financée en partie. Pierre Boyer, tout en mettant pied à terre à Maymac, d’expliquer : «L’objectif, c’est que les gens qui viennent pour le Roc arrivent une semaine avant, ou ne repartent pas tout de suite après l’épreuve.»

«Le terrain de jeu est magnifique ici, il faut le montrer», surenchérit le photographe du jour. Et si la presse spécialisée, notamment étrangère, qui était là sur le site durant le week-end de course avait fait faux bond hier (il restait néanmoins Muriel Bouhet, pilote et reporter pour un magazine espagnol), les images faites sous un soleil radieux lui sont d’abord destinées. Pour convaincre les amoureux de sport et/ou de nature, Français comme étrangers.