Arnaud Vercruysse : «Je ne ferai pas la révolution»

  • Arnaud Vercruysse succède à Patrick Furet à la tête du SRA.
    Arnaud Vercruysse succède à Patrick Furet à la tête du SRA. Repro CP
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Mathieu Roualdés

Entretien. Le nouvel entraîneur de Rodez attend de rencontrer les joueurs pour définir son projet de jeu et son ambition pour la prochaine saison.

Successeur de Patrick Furet, le nouvel entraîneur de Rodez Arnaud Vercruysse attend de rencontrer les joueurs pour définir son projet de jeu et son ambition pour la prochaine saison. Entretien. 

Pourquoi avoir accepté de prendre en main l’équipe de Rodez ?

Le projet m’a plu. Il y a un terrain propice au développement du rugby ici. Mais Rodez ne m’a pas attendu pour cela... J’arrive donc en toute humilité et dans la continuité de Patrick Furet qui a réalisé un travail de qualité. La tâche sera dure, je le sais.

Quel sera votre projet de jeu ?

J’ai des idées et des convictions mais il est trop tôt pour en parler. Je dois tout d’abord prendre le parfum auprès des joueurs, voir ce qu’ils souhaitent également car toute conviction est faite pour être contredite. Mais il y a des bases dans le rugby comme la conquête et la défense. Bien défendre c’est bien attaquer. Travailler ce secteur à l’entraînement offre naturellement aux joueurs des solutions pour trouver la faille dans les défenses adverses... J’aime cela comme le fait d’impliquer tout le monde dans un projet de jeu.

Rodez entre dans l’intersaison. Quelle sera votre ligne de conduite au niveau du recrutement ?

Le premier objectif sera d’identifier et sonder les joueurs déjà en place. Ensuite, on apportera des retouches. Chaque intersaison est faite de départs et d’arrivées. Mais je souhaite conserver les joueurs qui répondront favorablement aux objectifs.

Quelle ambition nourrissez-vous pour Rodez ?

Sur cela également, il est encore tôt pour en parler. Mais si on n’a pas d’ambition, on se laisse rapidement doubler par les autres. Alors, soyez rassurés, il y en aura. Il faut créer de l’engouement et de l’enthousiasme autour de l’équipe. Le souci avec l’ambition, c’est qu’aujourd’hui on a tendance à tout mélanger. On prend les budgets de chaque club et on réalise une hiérarchie. Ce n’est pas une vérité. Chaque modèle est particulier et l’important, c’est de bien définir l’environnement d’un club pour tirer le meilleur de chacun et notamment des joueurs. Après, tout devient possible.

Vous êtes décrit comme un entraîneur très proche des joueurs. Est-ce bien cela ?

Oui, l’humain est primordial pour moi. Maintenant, être proche des joueurs ne signifie pas manquer d’exigence envers eux. On est là pour donner avant de recevoir. Mais je protégerai toujours mon groupe. J’ai toujours fonctionné comme cela. Après, on dit également de moi que je suis atypique...

Vous avez démissionné de Romans en février après y être arrivé durant l’été. Pourquoi ce choix ?

C’était une belle expérience et je suis toujours en contact avec les joueurs. Le bilan comptable était également positif mais parfois, il faut savoir arrêter quand on n’est plus en phase avec l’environnement.

C’est-à-dire ?

Les raisons de ma démission restent personnelles et appartiennent au passé.

Vous avez entraîné sept saisons à Châteaurenard avant cela. Vous inscrire dans le long terme à Rodez vous branche-t-il ?

C’est le hasard. C’est comme dans une relation amoureuse, on ne sait pas jusqu’à quand on s’engage. J’espère faire des choses. Pour le reste, on verra. Je ne ferai pas la révolution. Je vais simplement tenter d’être à la hauteur. 

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