«Decazeville a un coup à jouer s’il ne ferme pas le jeu»

Avant les 16es de finale aller dimanche à Camille-Guibert (15h) entre Decazeville et Nîmes, rencontre avec Henri Ferrero, entraîneur de Millau (7e), qui décrit l’équipe de Nîmes qu’il vient tout juste d’affronter dimanche dernier (défaite 29-19) et face à laquelle il avait concédé le nul (23-23), au Parc des sports en décembre.  

Comment définiriez-vous cette formation de Nîmes, première de votre poule ?

Chaque équipe a des points forts et des points faibles. Elle n’a pas de point faible. C’est une équipe vraiment complète, performante en conquête, capable d’enchaîner 9-10 temps de jeu avant d’ouvrir, disciplinée... Mais elle n’est pas pour autant exceptionnelle dans un de ces points forts, que ce soit devant ou derrière. Elle est juste performante partout si l’on peut dire. Ses joueurs se connaissent parfaitement et savent jouer ensemble. À chaque entraînement, ils sont 50, donc imaginez également la qualité du banc.

Vous avez également rencontré Decazeville en match amical cette saison. Nîmes est-il véritablement supérieur ? 

Non. Decazeville a un coup à jouer s’il ne ferme pas le jeu et évolue comme il sait le faire : avec beaucoup de mouvement sans ballon, un Accorsi au meilleur de sa forme et un côté très joueur. Ce duel sera équilibré. Decazeville a toutes ses chances de passer mais il devra prendre beaucoup d’avance lors du match aller.

Quel conseil donneriez-vous aux Decazevillois ?

D’être très prudents lors des 30 premières minutes. Nîmes met une énorme intensité dès le début de match et fait souvent la différence à cet instant. Si je devais faire un pronostic, je dirais que c’est du 55-45 pour Nîmes. Mais le Sporting a vraiment toutes ses chances.