Le CouveNt d’Auzits accueille de jeunes artistes du monde entier

  • Sergio Piterbarg et Lyne Charlier Bouyjou ouvrent les volets du CouveNt sur une nouvelle saison culturelle.
    Sergio Piterbarg et Lyne Charlier Bouyjou ouvrent les volets du CouveNt sur une nouvelle saison culturelle. JB
Publié le
Joël Born

Ouverture. En marge de sa programmation culturelle, le lieu de résidence recevra, en juillet, des artistes danois, américain, pakistanais, anglais et ukrainien.

Après quelques longues semaines d’engourdissement hivernal, le CouveNt d’Auzits reprend progressivement vie. Et se prépare pour une nouvelle saison culturelle, que l’on souhaite aussi rythmée et ensoleillée que les précédentes. Le cinquième Printemps du CouveNt s’étirera, cette année, de juin à septembre.

Les premiers accords de la saison ont toutefois résonné dès février dernier, lors de la deuxième résidence artistique de Madame Claude, le groupe lauréat, l’an passé, du tremplin Dynamin. Et ce sont justement les jeunes musiciens aveyronnais et toulousains de Madame Claude (ils aiment bien «mettre le bordel» sur scène) que l’on retrouvera dans les murs du CouveNt, du 7 au 12 juin, et du centre européen de Conques, où trois concerts de sortie de résidence sont programmés les 10, 11 et 12 juin.

Une danseuse toulousaine qui ne manque pas de «Punch»

Pratiquement à la même période, du 1er au 10 juin, la danseuse chorégraphe toulousaine Sarah Martinet investira les lieux pour sa quatrième création baptisée Punch. Une sorte de mise au point entre la danseuse et elle-même. «C’est très original, très touchant, et aussi très impressionnant», souligne Sergio Piterbarg, le propriétaire franco-argentin du CouveNt. Pour ses deux premières créations Le Bain et Le Siège, cette danseuse atypique, non formatée, au corps caoutchouteux, avait séduit public et critiques en se jouant d’une baignoire et d’une chaise… C’est dire que l’on peut attendre sa nouvelle performance dansée avec impatience. Cerise sur le gâteau, Sarah Martinet et Madame Claude envisagent une prestation commune. Après cette double entrée en matière, qui promet d’être belle, l’été du CouveNt devrait se poursuivre en août, en compagnie des flamencistes toulousains d’Entre dos aguas.

Les voyages de Sergio Piterbarg et Gérard Marty

Fin septembre, à l’issue d’une résidence qui prendra corps à l’espace culturel de Rignac, Sergio Piterbarg, le musicien, et Gérard Marty, le plasticien, nous inviteront à voyager entre réel et virtuel. Une «création ouverte» mêlant différents supports et techniques: son, image, vidéo, éclairage, vidéo mapping, capteurs... «Nous allons essayer de croiser l’univers musical et scénique avec l’art graphique et l’aspect du geste, schématise le compositeur franco-argentin. Ce sera une rencontre entre deux mondes, trois mondes avec le public qui va se retrouver au centre de la création et apportera sa touche. Au bout d’un moment, on ne sera plus qui fait quoi...» 

D’Auzits à New York

Lieu particulièrement singulier, qui sait parfaitement cultiver son authenticité et son originalité, le CouveNt d’Auzits a réussi, et ce n’est pas rien, à se faire une place sur la scène artistique internationale. Pour la deuxième année, grâce à sa bourse, ouverte à de jeunes artistes émergents, le village aveyronnais va s’ouvrir sur le monde et diverses cultures.

Pour cette deuxième édition, programmée du 2au 30 juillet, le CouveNt accueillera cinq jeunes artistes, qui viendront partager et faire partager leurs ambitions et sensations créatrices: Élisabeth Hoy, une plasticienne new-yorkaise; Mai Keldsen, une photographe danoise; Samiha Kan, une artiste visuelle pakistanaise de 22 ans, qui associe écriture, son et image; Simon Ward, un écrivain anglais de Liverpool, qui vit à Berlin et mélange lui aussi différents arts en partant de l’écriture; Olya Zarapina, une graphiste, illustratrice et photographe d’origine ukrainienne, qui s’est installée depuis plusieurs années au Canada.

Signe que l’on n’arrête plus le CouveNt, Sergio Piterbarg, Lyne Charlier Bouyjou et leurs amis songent déjà à donner le clap de l’été 2016, qui pourrait prendre des accents cinématographiques. Avec l’objectif (de la caméra, bien sûr...) ambitieux de réunir cinq jeunes réalisateurs qui viendraient séjourner en terre auzitaine pendant plusieurs semaines pour écrire le scénario, assurer la réalisation et le montage d’un court-métrage. 

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