Jeudi à Rodez, les métiers de l'uniforme recrutent

La Maison commune de l’emploi et de la formation (MCEF) propose une première à Rodez. Jeudi 30 avril, après-midi (de 14 heures à 17 heures) dans ses locaux de la rue Béteille, la structure rassemble des membres de la marine nationale, de l’armée de terre, de l’armée de l’air, de la gendarmerie, de la police nationale et des sapeurs-pompiers pour une journée découverte au tour de ces filières qui recrutent.

Si la MCEF propose régulière des opérations dites «zoom sur les métiers», ceux de la défense et de la sécurité intérieure n’avaient jamais fait l’objet d’une telle manifestation. Pourtant, la demande est là. Elle émane tant des usagers que des professionnels qui plus est recrutent. "La gendarmerie et les armées proposent 21000 postes pour l’année 2015. À elle seule, l’armée de l’air prévoit de recruter 933 postes pour cette année", explique Ghislaine Cortes, animatrice du centre de ressources. Et d’ajouter, "il ne faut pas penser que les métiers de la défense ne concernent que les profils de soldats mais concernent des métiers de la restauration, de l’administration. Souvent, il ne faut aucun diplôme et ces secteurs forment".

En revanche, les conditions d’accès restent strictes. Il faut avoir la nationalité française, être âgé de 18 ans à 29 ans maximum, avoir d’excellentes aptitudes physiques et surtout être très motivés… La marine nationale, l’armée de l’air et de terre, ainsi que les gendarmes, les policiers et les sapeurs-pompiers expliqueront ces conditions aux personnes intéressées (la MCEF attend plus de 100 personnes sur l’après-midi), autour de six tables rondes. "Nous attendons des écoles par rapport à l’orientation des élèves, mais également des demandeurs d’emploi ou des jeunes qui ont arrêté leurs études", prévoit Pierre-Henri Creyssels, assisstant coordinateur à la MCEF.

En cas d’affluence, les organisateurs prévoient la projection de films documentaires sur ces métiers. En plus du recrutement, la manifestation a pour but également l’information apportée au grand public et la volonté de briser les préjugés. "Ces métiers intéressent peu les filles, c’est dommage car il y a énormément de secteurs dans lesquels elles peuvent évoluer. L’an dernier, nous n’avons reçu que deux filles sur l’année pour des renseignements concernant ces métiers", ajoute Ghislaine Cortes.