Logement. Fidèle à sa politique de modernisation de son parc, l’Office public de l’Habitat va lancer les appels d’offres pour la construction d’une nouvelle cité dont la livraison devrait intervenir à l’automne 2016.
Dans les jours qui viennent, l’Office public de l’habitat de Decazeville aura en main les permis de construire qui lui permettront de lancer les appels d’offres pour la réalisation d’une nouvelle cité en lieu et place notamment des bâtiments de L’Envol, en bordure et en contrebas de l’avenue Laromiguière. Ce programme s’articulera autour d’un immeuble collectif de dix logements T2 et deux logements T3 (avec balcon et cellier), sur la partie basse proche du quartier de Trépalou, et de cinq pavillons individuels T4 (82 m2 habitables avec garage) sur la partie haute du terrain.
Un terrain à la topographie difficile qui demandera la mise en œuvre de fondations spéciales (micropieux) et dont les accès se partageront entre la partie basse (Trépalou) pour l’immeuble collectif et la partie haute (avenue Laromiguière) pour les pavillons.
Un parc toujours surdimensionné
En attendant le résultat des appels d’offres, les coûts globaux prévisionnels laissent apparaître des investissements de 700 000 € pour la partie pavillonnaire (140 000 € par habitation) et de 1,1 M€ pour l’immeuble collectif (environ 90 000 € par appartement), soit dans les deux cas, un prix de revient de 1 700 le m2. Les loyers fixés par l’OPH se iront de 270 € à 300 €/mois pour les T2 et T3 de l’immeuble collectif et de 400 € à 460 €/mois pour les pavillons.
Comme le souligne Bruno Perez, directeur de l’office, "cette réalisation a notamment pour objet de répondre à une demande, en particulier de familles monoparentales en recherche de petits appartements et de familles en quête de petites maisons". Sans oublier qu’avec cette nouvelle opération, l’OPH poursuit la modernisation de son parc logements. Un parc qui, une fois la barre du Baldy et les appartements de Fontvergnes démolis (56), s’établira à environ 850 appartements.
"Encore trop, concède Bruno Perez. Dans l’avenir, il va falloir encore démolir des logements pour arriver un jour à être au niveau de la réalité démographique, sachant que, depuis 2009, 204 logements ont été rasés du décor." En attendant, les travaux de la nouvelle cité devraient attaquer à la rentrée et se prolonger sur un an, pour une livraison estimée à l’automne 2016.
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?