Tennis : départ du grand huit pour Capdenac

  • Philippe Perrier et ses coéquipiers lutteront un mois durant pour le maintien en N3.
    Philippe Perrier et ses coéquipiers lutteront un mois durant pour le maintien en N3. Jean-Louis Bories
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A. P.

Nationale 3 (1re journée). Les Capdenacois ont goûté au niveau national en 2008. Depuis, s’ils ne l’ont plus quitté, ils sont montés de la N4 jusqu’à la N2, dans laquelle ils n’ont pu se maintenir en 2014. Aujourd'hui, sur leurs courts face à Bordeaux, ils espèrent bien, déjà, faire un pas vers le maintien en N3.
 

C’est donc sa 8e saison au niveau national que Capdenac inaugure dimanche (dès 9 heures) sur ses courts des berges du Lot, face à Bordeaux, lors de la 1re journée du championnat de France par équipes de Nationale 3. « Quand on discute avec les gens, beaucoup nous disent encore: “C’est extraordinaire ce que vous faites” », envoie le président d’un club fort de plus de 160 licenciés, Mathieu Desroches.

Malgré les saisons qui passent, et qui confirment le TC Capdenac en locomotive départementale de la discipline, l’élan ne semble pas quitter ces diables de dur au mal capdenacois, pourtant toujours étiquetés « Petit Poucet ».

Une étiquette qui va bien aux locaux et qui n’est visiblement pas prête de se décoller. « Oui, c’est sûr qu’on reste les Petit Poucet , souffle Philippe Perrier, un des joueurs historiques de l’équipe coachée par le duo Lacam-Delfraissy. Par exemple, si on fait la comparaison avec le club parisien du Bois-de-Boulogne (prochain déplacement) et ses 1200 adhérents et 21 courts...»

À Capdenac, la recette n’évolue guère de saison en saison. Et l’équipe non plus d’ailleurs. Si Damien Cordoba (blessé) et Thibaut Aimé (jeune papa) ne seront pas de la campagne 2015, les autres joueurs qui seront chargés de disputer les quatre simples et deux doubles à chaque journée, seront les mêmes que l’an passé. Marcus Willis, l’Anglais 403e joueur mondial « très bien intégré puisqu’il a vraiment l’esprit club (Desroches)», compris.

« Il sera là au moins lors de trois rencontres dont celle de ce dimanche », confirme le président. Une pièce maîtresse dans la mécanique bien huilée des « blanc et vert » malgré « des infrastructures pas au niveau (Perrier)».

En effet, orpheline de courts couverts (« merci au club de Figeac qui nous dépanne pour l’entraînement » tient à souligner Mathieu Desroches), la formation aveyronnaise devra dimanche se replier à Rodez (Vabre) en cas de météo trop humide alors que ses trois aires de jeu en dur et en extérieur sont, elles, très fatiguées. « Elles datent de 1998 », rappelle le boss avant de se raccrocher à une réfection tant attendue « qui est programmée normalement pour la fin de l’été ».

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