Art et essai. La toute jeune association Lumière 12 a mis au point son premier programme Art et essai. Au programme, un film hebdomadaire à raison d’une séance par jour.
Les cinéphiles et les amateurs de rencontres sympathiques ou intellectuelles vont pouvoir se faire vraiment plaisir. L’association Lumières 12, créée il y a à peine cinq mois est déjà en mesure de proposer une séance «Art et essai», à raison d’un film par semaine et d’une séance par jour à Cap’Cinéma. Voilà de quoi clouer le bec à ceux qui chantent à qui veut les entendre qu’il n’y a rien à faire à Rodez.
La toute jeune association, présidée par Laurence Magné, dévoile cette semaine son premier vrai programme complet qui débute avec le film Gente de bien, de Franco Lolli. Mais Lumières 12 qui s’inscrit résolument dans l’échange et le partage, ne se contentera pas seulement d’une programmation, aussi riche et intéressante soit-elle.
Des films et des débats
Non, l’association réunissant des passionnés et des cinéphiles avertis souhaite également proposer des débats. Ce sera le cas autour du film Pasolini d’Abel Ferrara, le 5 juin. Pour ce faire, elle a invité Dominique Auzel qui présentera la vie et l’époque de Pasolini. L’échange se fera autour d’une collation concoctée par l’association. Cette dernière qui souhaite consolider ses fondations pour l’instant, et ne pas s’échapper dans les étoiles, se prend tout de même à rêver à l’organisation d’un festival.
«Pourquoi pas ?», s’enthousiasme le bureau de l’association composé en autres d’Elyne Bonnet, vice-présidente et de Maria De Coulon, secrétaire. Mais gardant les pieds sur terre, Lumières 12 préfère pour l’instant fignoler des manifestations à venir. Avec la Menuiserie, elle travaille actuellement sur le réalisateur Guy Cavagnac. «Il ne nous reste plus que la sélection des films pour cet hommage programmé en septembre», annonce Elyne Bonnet.
Forte de ses 50 adhérents (déjà), Lumières 12 veut se faire connaître sur la toile avec une page Facebook à venir ou encore travailler avec les établissements scolaires ou les entreprises. «Le but est de sensibiliser et de toucher des publics qui ne viendraient pas forcément voir notre programmation», assurent les adhérents. À noter que Cap’Cinéma met ces séances à 7€ (pour tous) au lieu de 9€. Et pas besoin d’être adhérent pour en profiter... sans modération.
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