Sylvia Pinel attentive au centre-ville de Decazeville

Après une étape cransacoise jeudi, pour inaugurer le casino de la cité thermale, Syvia Pinel, ministre du Logement, de l’Égalité des territoires et de la Ruralité, était hier matin à Decazeville afin d’évoquer l’Appel à manifestation d’intérêt (AMI), soit un programme expérimental porté par le gouvernement, qui vise à revitaliser les centres-bourgs.

Pour mémoire, Decazeville a été retenu avec 53 autres sites en France, parmi 300 villes candidates. Comme l’a souligné Sylvia Pinel, «si le dossier decazevillois a donc été retenu, d’abord par un jury indépendant, puis par le ministère, c’est parce qu’il est le résultat d’un travail sérieux et de qualité, d’une démarche portée avec enthousiasme et conviction, de manière collective.»

«Les centre-bourgs doivent à nouveau remplir leur vocation» 

La ministre a insisté sur l’implication des élus locaux, des services de l’État en Aveyron, et aussi de la députée Marie-Lou Marcel, «qui n’a jamais cessé de m’en parler dans les couloirs de l’assemblée nationale». Sylvia Pinel a également mis en avant la «singularité de ce projet, à travers le concours d’architectes qui a été lancé dans ce cadre», avant de rappeler un des intérêts de cette opération. «Les centre-bourgs doivent à nouveau remplir leur vocation, en matière de services, de lien social, pour un bien-vivre ensemble.» 

Pour mémoire, le périmètre concerné pour la revitalisation du centre-ville de Decazeville se répartit sur environ 5 hectares : haut de la rue Cayrade, bas de la rue Lassale, haut de la rue Clemenceau, avenue Cabrol… Sur tout ce secteur, les efforts concerneront l’amélioration de l’habitat et du cadre de vie (démolition, réhabilitation, constructions neuves, création et amélioration des espaces publics…), avec l’espoir d’attirer (enfin) des catégories socioprofessionnelles supérieures qui sont pour l’heure absentes.

Cela dit, comme il a été bien précisé hier, le «chantier» decazevillois ne doit pas interdire d’autres opérations de revalorisation urbaine sur le territoire, comme la liaison Aubin-Cransac ou la résorption du bâti délabré partout dans le Bassin.