Rugby : LSA en quête du bouclier avec Patrice Rouquié

  • À 33 ans, Patrice Rouquié espère vivre de belles saisons encore.
    À 33 ans, Patrice Rouquié espère vivre de belles saisons encore. Jean-Louis Bories
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Centre Presse Aveyron

Fédérale 3. Même si la montée est actée, Lévezou Ségala se veut ambitieux pour la suite des phases finales. Il se rend ce dimanche à Grenade pour y affronter Aire-sur-Adour (15 heures).

Il est impossible de le manquer ! Patrice Rouquié, tout le monde le connaît à LSA. C’est l’ancien du club. Comme beaucoup, il a fait ses débuts à l’école de rugby du club. Il n’avait alors que huit ans. Et depuis, il est toujours resté sous les couleurs ségalies...

Avec 25 ans passés dans la maison LSA, dont quinze avec l’équipe fanion, le pilier a donc été de toutes les aventures. La montée en Fédérale 2, acquise la semaine passée, n’a d’ailleurs pas été sa première. Cette joie indescriptible, il l’avait déjà connu il y a 11 saisons de cela. Pour la montée en Fédérale 3, cette fois. « Je me souviens très bien de ce moment. On avait perdu la finale régionale du championnat Honneur Midi-Pyrénées mais on avait obtenu la montée en gagnant la petite finale face à La Salvetat-Saint-Gilles », se remémore-t-il.

De la troisième ligne à la première...

Pour lui, aucune des deux montées n’est plus forte qu’une autre. Il a savouré les deux de la même manière. « Il n’y en a pas une de plus importante que l’autre. C’est à chaque fois un palier de plus franchi par le club. Et on le vit avec la même intensité et le même plaisir, même si les niveaux sont différents. »

Le pilier a de surcroît plus que contribué à cette dernière accession avec de très grandes prestations, notamment lors des phases finales. Pourtant, ce poste de pilier n’a pas toujours été le sien, comme il l’explique : « Quand j’ai débuté en équipe fanion, j’étais n° 8 ! J’affectionne particulièrement ce poste mais une blessure récalcitrante m’a longuement éloigné des terrains et, sans entraînement, j’ai pris du poids. Je me suis donc tout naturellement tourné vers la seconde ligne... C’était d’ailleurs la place que j’occupais il y a encore cinq ou six matches de cela ! »

Mais, le manque de rotation au sein de la première ligne l’a naturellement amené à faire quelques piges en tant que pilier. Sa vaillance et sa tonicité ont tout naturellement conduit les coaches à en faire un titulaire indiscutable. « Je suis titulaire depuis le début des phases finales, c’est parfait », sourit-il.

Au fil de ces changements de poste, Patrice Rouquié a également pu voir les changements au sein du rugby... « Au début, nous axions tout sur le jeu d’avants ! Depuis l’arrivée du duo des entraîneurs, Frédéric Gil et François Giovannini, notre jeu a évolué. On est davantage complet. Il a fallu un certain temps et beaucoup de travail pour mettre cela en place mais cela fonctionne très bien maintenant. C’est davantage adapté au rugby d’aujourd’hui. »

D’ailleurs, ne comptez pas sur l’enfant de Trémouilles pour raccrocher les crampons à 33 printemps... « Je me sens encore en forme ! J’espère que j’aurais de belles années devant moi... Et ce, quel que soit le niveau. L’essentiel, c’est d’être sur le terrain. »
 

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