Près de 680 000 élèves à l’épreuve du baccalauréat

  • Cette année, le baccalauréat démarre mercredi 17 juin, au lieu d’un lundi habituellement, pour se terminer mercredi 24 juin.
    Cette année, le baccalauréat démarre mercredi 17 juin, au lieu d’un lundi habituellement, pour se terminer mercredi 24 juin. CP
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Centre Presse Aveyron

Examen. Cette année, le baccalauréat démarre mercredi 17 juin, au lieu d’un lundi habituellement, pour se terminer mercredi 24 juin.

Les 680 000 candidats à la session 2015 du baccalauréat ont moins d’un mois pour réviser avant d’attaquer six journées d’épreuves écrites, dont le calendrier a été remanié. Le benjamin des candidats au bac 2015 a 13 ans. Le plus âgé, 93 printemps, était déjà l’aîné des candidats l’année dernière et retente sa chance.

Début des épreuves mercredi 17 juin

Le principal changement de l’édition 2015, c’est le calendrier. Les candidats commenceront à plancher mercredi 17 juin, au lieu d’un lundi habituellement, et les écrits se termineront le mercredi 24 juin, soit trois jours d’épreuves, un week-end de relâche et encore trois jours d’écrits. La rue de Grenelle explique le nouveau calendrier par la «reconquête du mois de juin». Il s’agit d’éviter que l’examen n’entraîne un arrêt trop prématuré des cours, c’est pourquoi «les épreuves se tiennent après le 15 juin depuis quelques années».

Avec un démarrage le mercredi, l’idée est de «créer une respiration dans les six journées d’épreuves» grâce au week-end. L’étalement sur six jours au lieu de cinq ne date que de l’année dernière, pour éviter que les candidats handicapés bénéficiant à ce titre d’un tiers-temps supplémentaire n’aient à affronter des journées marathon de plus de huit heures.

Le calendrier du baccalauréat 2015 (lire par ailleurs) modifie aussi l’ordre de passage pour certaines disciplines, comme pour la physique-chimie en S, déplacée du 2e au 5e jour. Les épreuves de même discipline auront lieu en même temps pour le baccalauréat général et technologique. L’épreuve d’histoire-géographie est rétablie en terminale pour les sections scientifiques (S), qui la passaient en première depuis 2012.

La triche sévèrement punie

En cas de triche, le candidat risque l’interdiction de participer à tout examen de l’Éducation nationale pendant au moins cinq ans et de s’inscrire dans un établissement public du supérieur. En revanche, le diplôme n’est pas suffisant pour les formations sélectives post-bac publiques ou privées, qui recrutent sur concours ou dossier avant même l’examen. Mais la réforme de cet examen coûteux et lourd à organiser est un serpent de mer: tous les ans, des voix s’élèvent, suggérant de simplifier les épreuves, d’introduire davantage de contrôle continu… Reste que le taux de chômage est moitié moindre quand on a le bac que quand on ne l’a pas.

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