Opération réduction pour le Roc

  • Après Cham, Peter Marusic quitte lui aussi le Roc, a priori pour l’Autriche.
    Après Cham, Peter Marusic quitte lui aussi le Roc, a priori pour l’Autriche. Archives JLB
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Centre Presse Aveyron

Transferts. En proie à des difficultés financières, le club ruthéno-castonétois va se serrer la ceinture. Un changement de cap qui passe déjà par une vague de départs au sein de son équipe fanion.

En partant pour Vernouillet (N1) il y a quelques jours, Yannick Cham a ouvert un drôle de bal au Roc : celui des départs. Et, visiblement, cela pourrait prendre des allures d’exode à la sauce handball. L’heure est à la restriction économique au sein du club ruthéno-castonétois et la première entité à en faire les frais est déjà son équipe fanion masculine.

Ainsi, après l’arrière martiniquais, leader du Roc ces deux dernières saisons, pas moins de trois autres départs sont d’ores et déjà actés. Au premier rang desquels celui de l’impeccable Peter Marusic. Heureux papa depuis quelques mois, le demi-centre slovène souhaitait se rapprocher de sa famille et en avait averti le club dès la trêve. Il devrait exercer ses talents en Autriche.

En fin de contrat, l’ailier droit Josselin Aroca, en partance pour Martigues (N1), et le gardien Jordane Degeorges ne sont, eux, pas conservés. Et ce n’est pas fini. Les dirigeants aveyronnais sont actuellement en négociation avec l’autre ailier droit, Marko Ristic, peu en vue pour sa première saison, et le demi-centre David Miloradovic, «erreur de casting» selon le coprésident Olivier Ferrand, pour une rupture de contrat à l’amiable.

À cela devrait enfin s’ajouter le départ pour l’Espagne, et pour les études, de Rémi Philoreau. Si les «anciens» Gaël Robert, Aurélien Simon et Marc Becdro devraient rester; et si le pivot Domen Pogacnik devrait rempiler pour un exercice supplémentaire, l’opération réduction s’apparente autant à une baisse du train de vie qu’à un coup d’arrêt des ambitions rocistes.

«Déficit de 50 000€» et «mobilisation»

«C’est un dégraissage financier, pour la masse salariale et pour les frais de fonctionnement, justifie Ferrand. Il y a quelque temps, nous avons fait le choix de faire évoluer toutes les catégories (jeunes et féminines). Il n’y a pas de regrets sur ce point. Mais forcément, cela impute un bilan.» Pour la dernière saison, ce dernier devrait ainsi faire apparaître «un déficit aux alentours de 50 000€», annonce le patron d’un Roc dont le budget total s’élève à 460 000€. Le club est en outre impacté par une autre donnée de taille : les subventions des collectivités.

«L’Agglo nous a enlevés 10 000€ pour 2015 alors que nous les avions budgétisés. Il y a deux ans, la Mairie avait promis une hausse de 10 000€ également que l’on n’a vu que dans le journal», soupire Ferrand. Mais le coprésident veut rester optimiste. «Nous allons vivre une année de transition pour rééquilibrer et repartir sur de bonnes bases. Ce sera une autre forme de recrutement, sans joueur professionnel. Mais beaucoup de gens sont mobilisés et cela va redémarrer.»

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