Anne-Lise Rousset : «Si ça se reproduit, je ne dirais pas non»

Un peu plus d’une semaine après votre 4e place au Mondial de trail, êtes-vous retombée de votre nuage ? 

Il a bien fallu revenir à la réalité. Mais c’était vraiment super chouette ! Jamais je n’aurais imaginé un tel résultat. Je n’arrive pas tout à fait à me rendre compte.

Vous honoriez en plus votre toute première sélection en équipe de France. Pouviez-vous rêver d’un meilleur baptême ?

Est-ce que toutes les meilleures étaient là ? Je n’en sais rien. Mais c’est une belle surprise, d’autant plus que je suis partie vite. Après 20 km (sur les 86 au total), j’étais en tête. Avant la course, je n’aurais pas pensé que ce soit possible.

Ensuite, il y a eu une grosse partie montagneuse. Dans les parties raides (5300 m de dénivelé positif, NDLR), j’étais obligée de marcher. Les meilleures avaient des bâtons, pas moi. J’ai vu ce qu’il fallait que je travaille à l’avenir.

Vous qui aviez décliné une première fois l’équipe de France, regrettez-vous d’avoir finalement accepté ?

Non, ça valait le coup (rires) ! Porter le maillot met une pression mais c’est beau. Le sélectionneur sait nous parler. Avant la course, j’en ai presque versé la petite larme (sourire). Il sait que je ne suis pas trop «compétitrice», mais il a trouvé les mots.

Maintenant que vous y avez goûté, vous devez avoir hâte de retrouver la sélection ?

C’était une belle expérience. Et si ça se reproduit, je ne dirais pas non (sourire). Mais déjà, en septembre, nous nous retrouverons avec l’équipe pour les reconnaissances des championnats de France.