Rallye du Rouergue : plus court mais toujours inédit

L’hommage, autant que la référence, n’a pas tardé, lors de la présentation du 42e rallye du Rouergue. «Comme Daniel (Wachoru) l’aimait, nous avons amené de la nouveauté», notait Jean Guitard, successeur à la tête de l’organisation du père du rallye aveyronnais, décédé en août dernier. Et il ne s’y est pas trompé.

Car du 9 au 11 juillet prochains, la 4e manche du championnat de France des rallyes sera bel et bien placée sous le signe de l’inédit. Le défi n’était pourtant pas évident.«Plus ça va, avec toutes les règles de sécurité, reprenait le nouveau patron, moins les rallyes seront amenés à être bouleversés d’une année sur l’autre».

Malgré ces contraintes, les pilotes et les amateurs de sport automobile en auront pour leur découverte durant les deux jours de course. Ainsi, outre des contrôles techniques délocalisés le jeudi de la zone de l’Estréniol (Onet-le-Château) à Laissac, une spéciale plus particulièrement a retenu l’attention: l’ES 6-9 du samedi 11 juillet, entre Sainte-Juliette et Calmont.

Les classiques et les concurrents au rendez-vous

Quasiment intégralement inédits, ces 10,74 km devraient permettre aux concurrents d’assurer le spectacle, avec plusieurs équerres et une arrivée au pied d’un pré en forme de «tribune naturelle». Autre axe de cette édition, «les économies, a reconnu Jean Guitard. On a travaillé en ce sens, pour les pilotes, les teams.» Au cœur de ce travail, moins de kilomètres et, conséquence, un parc de «refuelling» -pour ravitailler en essence- supprimé à La Primaube.

Mais que les accros du Rouergue se rassurent: la bosse de Crussac, et son challenge du Conseil départemental du saut le plus long, la spéciale Luc-Moyrazès ou le parc fermé de Rodez seront au programme. Comme les participants, d’ailleurs, puisqu’une quinzaine sont inscrits, «contre trois l’an dernier à la même période» a souri Jean Guitard, qui en espère 120 au départ. Un premier signe positif.