Sega night, la bande platines

L’été arrive. Un peu comme les écoliers qui attendent les grandes vacances avec impatience, les membres de l’association Sega night se réjouissent de la venue des beaux jours. Mais pour eux, pas question d’abandonner leurs devoirs. Au contraire, l’été est la période la plus faste pour cette association qui s’occupe d’animer des soirées, en assurant l’ambiance musicale et les jeux de lumières.

«Faire le spectacle»

Sega night s’est formée autour de deux frères, Pierre et Mathieu Nourry, mordus des platines depuis leur adolescence. «Au début, j’avais ma sono pour animer les soirées avec les amis et la famille», explique Pierre, aîné de la bande du haut de ses 26 ans. Et puis, au fil du temps, les DJ amateurs ont été rejoints par d’autres amis passionnés de musique et de table de mixage. Jusqu’à se constituer en association, en février 2013.  «Cela nous permet d’animer d’autres soirées que celles avec nos amis, de nous ouvrir aux autres, commente le président Pierre Nourry. Nous sommes surtout sollicités pour des mariages, fêtes de village ou soirées privées.»

Avec un but, «faire le spectacle», comme le résume Thomas Dalmières, membre de l’association. Le collectif compte une dizaine de membres, âgés de 15 à 26 ans. «Nous avons la passion de la musique, mais pas forcément de la danse», plaisante Mathieu Nourry. «Ce qui est intéressant, c’est que chacun amène son savoir-faire ainsi que ses goûts musicaux», poursuit Lucas DiMartino. Chez Sega night, chacun a son domaine de prédilection, du reggae à l’éctro, en passant par le rock ou la musique des années 80.

«Mais nous sommes tous des DJ généralistes, précise Thomas Dalmières. Nous nous adaptons aux goûts des gens.» Même si ce n’est pas toujours facile. «Lors d’une soirée, la mariée me demandait des morceaux rock et le marié des musiques actuelles!», se marre Lucas Di Martino.

Les bénéfices réinvestis dans l’achat de matériel

Pour animer leurs soirées, les DJ de Sega night utilisent du matériel acheté grâce aux bénéfices générés. «D’ailleurs, tout l’argent est réinvesti dans l’achat de matériel», assure Pierre Nourry. L’un des derniers achats est du matériel pour organiser des effets mousse. «Nous voulons essayer de nous diversifier en faisant des soirées à thèmes», précise Thomas Dalmières. Avec toujours l’idée de faire danser.