Cyclisme. A l'occasion de la Rando' Tour, 200 amateurs de la petite reine ont découvert en avant-première le tracé de la 13e étape de la prochaine Grande Boucle qui fera étape à Rodez les 17 et 18 juillet. Reportage.
A l'occasion de la Rando' Tour, 200 amateurs de la petite reine ont découvert, samedi en avant-première, le tracé de la 13e étape de la prochaine Grande Boucle qui fera étape à Rodez les 17 et 18 juillet. Reportage avec les "bornards" qui ont finalement bouclé la boucle sous les applaudissements.
31 km/h de moyenne
«Oh, Simon !? Mais tu n’es pas couché. C’est 5h30, tu sors de boîte là, c’est ça?» Avant même les premiers coups de pédales, le ton est donné. La journée sera festive et l'ambiance bon enfant. Mais pas pour autant synonyme de petit braquet. Les organisateurs avaient prévu des horaires de passages entre Muret, Graulhet, Réquista, Cassagnes, La Primaube et enfin Rodez selon plusieurs moyennes horaires. Mais n’avaient pas imaginé du 31 km/h de moyenne dès le premier tronçon !
Un Dordognot, une égarée et un blessé
Bien que la journée se déroule sans aucun chrono, les forçats avaient ainsi décidé de «s’y coller». Bien aidés par un vent de dos ou de côté favorable. De quoi mieux digérer aussi les «petits coups de cul» d’un début d’étape haut-garonnais aux chaussées relativement étroites. Et ainsi rejoindre Peter, un Dordognot en vacances dans la région et habillé de la tête aux pieds aux couleurs de sa formation préférée, la FDJ.
Lui et ses acolytes du «second groupe» avaient opté pour un départ dans le Tarn à Graulhet. Routes beaucoup plus larges (quoique) et profil plus accidenté. Certains ont d’ailleurs laissé un peu d’eux-mêmes dans la côte de Saint-Cirgue et ses 3,8 km à 5,8% classés catégorie 3 par ASO. D’autres en ont même perdu la tête. Une participante se trompant d’itinéraire. Mais chacun, à son rythme, a trouvé le chemin de l’Aveyron via une petite rampe juste avant le village de Saint-Jean-Delnous, à un jet de pierre de Réquista et son foirail.
Une arrivée sous les applaudissements nourris
Un foirail dernier point de départ pour les moins téméraires, mais pas forcément les moins passionnés. «J’ai pas roulé depuis des lustres, les 50 derniers kilomètres m’iront très bien !» D’autant que ça monte et ça descend, ça n’arrête pas. Faisant voltiger un cycliste pris en charge par les secours. Un blessé, léger, qui n’aura pu vivre un final en apothéose, l’arrivée côte Saint-Pierre devant certes beaucoup moins de monde qu’en juillet, mais sous des applaudissements nourris.
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