Alexandre Geniez : deux ans de hauts et de bas pour en arriver là

  • 8 septembre 2013, Peyragudes. Geniez enlève l’étape reine de la Vuelta.
    8 septembre 2013, Peyragudes. Geniez enlève l’étape reine de la Vuelta. AFP
Publié le , mis à jour
Max.R.

Retro. Deux ans après son premier Tour de France, le coureur de la FDJ retrouvera la Grande Boucle, le 4 juillet prochain. La tâche n'était cependant pas aisée. Entre coups de mou et coups d'éclats, retour sur le parcours du Flavinois. 

Depuis son dernier Tour de France, en 2013, le Flavinois a alterné les très bonnes périodes et les très mauvaises. Retour sur ces épisodes qui permettent aujourd'hui à l’Aveyronnais de prendre le départ de la Grande Boucle le 4 juillet prochain.

  • LES BAS

À 27 ans, Alexandre Geniez sait déjà mieux que quiconque qu’une carrière de cycliste passe rapidement du noir au blanc, et inversement. Il a payé pour savoir. En 2013, un virus (mononucléose?) l’avait déjà contraint à mettre un pied à terre. À l’été 2014, l’annonce de sa non-sélection pour le Tour l’avait touché, tout autant qu’une seconde partie de saison quasi-blanche. Abandon sur le Tour de Pologne, forfait pour la Vuelta et nouveau gros coup de mou l’avaient ainsi plongé dans le doute.

La chute, même moins grave que prévue, sur la Ruta del Sol, en Espagne, au mois de février dernier, était elle intervenue comme le nouveau signe de quelque chose qui clochait. Et malgré un regain connu en Bretagne au Tro Bro Léon, c’est sans grand espoir de Tour de France que l’Aveyronnais a enfourché son vélo en Italie, au mois de mai. Enchaîner Giro-Grande Boucle, il n’y croyait plus vraiment. Mais en cyclisme, tout va très vite. Alexandre Geniez commence à le savoir.

 

  • LES HAUTS

Deux ans depuis le 100e Tour, le premier d’Alexandre Geniez, cela peut paraître long. Mais de cette période, il y eut du bon, du très bon à retirer. Pour l’Aveyronnais, nul doute que l’apogée de ces deux dernières saisons se conjugue au pluriel. Mais débute incontestablement en septembre 2013, le dimanche 8 exactement, un jour de grand soleil sur la station pyrénéenne de Peyragudes. Pas de hasard, c’est en montagne que le grimpeur s’adjuge ce jour-là l’étape reine de la 68e Vuelta. Un sommet dans la carrière du Flavinois, quelques semaines après une 44e place sur la Grande Boucle.

Pour le suivant, il fallut être patient et attendre mai 2014. En Italie, le coureur de la FDJ découvre la difficulté des routes de la botte, la neige même, mais ne se démonte pas. Verdict, 13e du Giro et avec, la sensation d’un nouveau Geniez, prolongé de deux saisons par son équipe en août après des contacts avec Sky. Mais dans la foulée, celui-ci doit reprendre son mal en patience. Jusqu’au 19 avril 2015 et la sortie du tunnel, dans l’intimité et le chaos des chemins cabossés du Tro Bro Léon en Bretagne. Sur cette étape de la Coupe de France, il signe sa 5e victoire en carrière et file vers un nouveau Giro de toute beauté, refermé le 31 mai par une 9e place du général (1er Français). Le dernier chapitre. Avant celui d’hier, et la prochaine Grande Boucle.

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