Sport auto : Marion Majorel trace sa route

Depuis début avril, une Sévéragaise n’est pas passée inaperçue dans le monde du sport automobile. Marion Majorel, championne de France et d’Europe de Karting TTI Carbone en 2010, court désormais dans la catégorie auto Peugeot 208 endurance.

Une discipline peu connue avec un programme de cinq épreuves de 6 heures de conduite (!) sur les plus beaux circuits de France. Et une épreuve phare sur le circuit de Magny-Cours, le 12 juillet prochain. Cette compétition de haute intensité se réalise par équipe de deux ou trois pilotes qui se relaient. On ne compte que deux féminines dans le championnat, dont Marion Majorel...

Regroupant des pilotes venus des quatre coins de l’Europe, ce championnat monotype a pour but de repérer et mettre en valeur les talents de pilote et de promouvoir leur carrière dans le sport automobile. Les Peugeot 208 RC CUP étonnent par leurs performances de pointe. Imaginé par les ingénieurs de Peugeot Sport pour la course automobile, il s’agit d’un véhicule destiné à la compétition avec des coûts réduits. Marion Majorel appartient au Team GPA Racing, (Geyer, Pouget, Albouy), basé à Réalmont dans le Tarn, qui fournit la voiture, assure l’entretien et l’assistance lors des compétitions.

« Elle a déjà un très bon niveau »

À l’âge de 26 ans et actuellement en stage après des études en droit, les résultats commencent à arriver pour la Sévéragaise. Même si elle se considère encore en apprentissage. « Un jour, j’aimerais quand même rentrer dans les 10 premiers. Mais pour cela, il n’y a pas de secret : il faut travailler, rouler et rouler ! », souligne-t-elle.

Bénédicte Geyer, la manager du Team Équipe de course, a été ravie de prendre une autre fille dans l’équipe et David Pouget, pilote expérimenté, est le mieux placé pour mettre au point les voitures.

« Marion est très combative, elle ne lâche pas le morceau, elle nous a beaucoup impressionnés pour quelqu’un qui n’avait jamais mis les fesses dans un baquet de voiture. Elle a très vite pris ses marques. Pour moi, elle a déjà un très bon niveau et elle va continuer à progresser encore quelque temps », indique, quant à elle, la manager de l’écurie, Bénédicte Geyer.

Marion doit d’ores et déjà travailler à trouver des partenaires financiers et sponsors. Chaque saison, il lui faut minimum 40 000 euros.