Quatre nouveaux présidents à la barre de l’Avenir XV

C’est une première dans l’histoire du club: l’Avenir villefranchois XV est désormais présidé par quatre bénévoles. Deux retraités, Francis Alibert et Christian Capelle, et deux actifs, Dominique Marre et Frédéric Lasserre, qui «s’entendent très bien», ont donc été portés à la barre d’une association affichant 196 licenciés, dont 90 jeunes. Si la partition est jouée de concert, chacun a un rôle bien défini : le premier cité s’occupe de l’école de rugby, le deuxième des finances, le troisième de l’administratif et le dernier du sportif (des cadets aux seniors).

Tout cela au sein d’une équipe dirigeante élargie avec pas moins de onze nouveaux visages et la création notamment d’une commission «relations, développement et partenariat» gérée, entre autres, par Bernard Cazes et Serge Garroté. «La fin de saison s’est avérée palpitante sur le terrain même si les regrets sont là avec l’accession et le titre pyrénéen qui nous échappent; elle a finalement donné envie à des gens qui gravitaient autour du club de s’impliquer un peu plus. Elle a surtout montré une image positive de l’Avenir.»

«Véritable politique de formation» 

Si dans les coulisses, tout est en ordre de marche -le budget de 100 000€ sera à l’identique avec l’espoir de l’augmenter un peu-, il en va de même sur le bord de touche. Le duo Thierry Robert-Philippe Bouchaud repart de plus belle avec «la montée» en première série comme objectif; un effectif important de seniors permet de relancer une formation réserve avec Jacques Hugonenc et Manu Monteiro aux manettes. «Les entraînements seront communs, ce qui devrait favoriser une saine concurrence.»

Enfin, une équipe féminine, évoluant à 7, intégrera le championnat Grand Sud sous la direction de Philippe Carnus. «Nous n’oublions pas pour autant ce qui fait l’essence du club: une véritable politique de formation. Nous encourageons les éducateurs qui souhaitent approfondir leurs connaissances en prenant à notre charge tous les frais inhérents à cela. Car, à l’arrivée, ce sont les jeunes qui s’y retrouvent.»