Le Viaduc de Millau va franchir le cap des 50 millions d'usagers

  • La Compagnie Eiffage du Viaduc de Millau (CEVM) s’apprête à accueillir son 50 millionième usagers.
    La Compagnie Eiffage du Viaduc de Millau (CEVM) s’apprête à accueillir son 50 millionième usagers. RB
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Centre Presse Aveyron

Trafic. Plus d’un tiers du trafic annuel est concentré sur les deux mois d’été. Un surcroît d’activité pour l’exploitant, avant d’accueillir le 50 millionième usager.

Un peu plus de six mois après avoir fêté ses dix ans, la Compagnie Eiffage du Viaduc de Millau (CEVM) s’apprête à accueillir son 50 millionième usagers. Un petit événement que l’exploitant de l’édifice qui enjambe le Tarn fêtera comme il se doit, vraisemblablement au cours de la dernière semaine du mois d’août selon les projections, même si celles-ci sont très dépendantes de la météo.

Mais en attendant de guetter l’heureux élu aux barrières du péage de Saint-Germain, CEVM va s’employer à gérer le flux de vacanciers sur l’ensemble des installations liées à l’ouvrage. Ce n’est d’ailleurs pas le travail qui va manquer puisque près de 35% du flux annuel est absorbé au cours des deux mois d’été, ce qui représente tout de même près de 1,7 million de véhicules en 62 jours.

Monter doucement en régime 

«C’est un rendez-vous important pour nous, confirme Emmanuel Cachot, le directeur d’exploitation. Nous n’avons pas le droit de nous louper, notamment en terme de sécurité.» Pour faire face, la cinquantaine de personne qu’emploie régulièrement CEVM est renforcée l’été venu par une brigade d’une trentaine de saisonniers qui ont achevé dernièrement leur cursus de formation.

Ils ne vont d’ailleurs pas tarder à se retrouver dans le grand bain dès ce premier week-end de juillet, qui va permettre au viaduc de monter doucement en régime puisque de 30 à 35 000 véhicules sont attendus chaque journée. Une fréquentation qui va aller crescendo jusqu’à la mi-août: il sera alors temps de penser au cap des 50 millions.

Grain de sable

«C’est une période au cours de laquelle nous sommes très attentifs, notamment à la fluidité du trafic. Le moindre accident peut créer des perturbations», poursuit Emmanuel Cachot, qui veut pour exemple des pics de fréquentation à 3000 véhicules par heure lors des grands cassés croisés. L’exploitant s’emploie alors à gérer au mieux les 18 voies du péage, dont quatre peuvent, au gré des besoins, fonctionner dans les deux sens.

«Il faut être attentif et réactif, poursuit le directeur d’exploitation. C’est encore plus vrai en cas de grosse chaleur et de ralentissement. On s’aperçoit par exemple que beaucoup d’automobilistes sont pris au dépourvu et n’ont souvent pas une bouteille d’eau à disposition.Il y a le trafic, mais il y a aussi tout le back office: gérer les flux de monnaie, une carte bancaire qui ne passe pas, etc...» L’été plus que jamais, le viaduc de Millau se pilote comme une grosse machine.

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