Capdenac : une santé resplendissante pour Nutergia

Près de 200 salariés, un chiffre d’affaires de 35 millions d'euros, la 4e place au classement national des ventes de compléments alimentaires (sur 500 marques), 3,8 millions d’unités vendues (progression du volume de 22,4 %), plus de 75 produits commercialisés, 250 formations en nutrithérapie dispensées par an en Europe en direction des professionnels de santé, Nutergia a le vent en poupe.

« On vit une année record. C’est historique !, confirme Antoine Lagarde. On enregistre ainsi une croissance forte et durable à deux chiffres ». Un joli cadeau d’anniversaire au moment de souffler les bougies du quart de siècle. Et le tableau présenté par le directeur général de l’entreprise basée à Capdenac-Gare est ainsi complété par les statistiques de l’ex- port : 21 % du chiffre d’affaires et environ un produit sur trois en volume, une présence dans neuf pays répartie en filiales et distributeurs.

Les premières pages ont été écrites en 1985 quand Claude Lagarde, pharmacien et biologiste, a débuté ses recherches sur les oligo-élements et les acides gras essentiels. Il a créé le laboratoire Nutergia quatre ans plus tard, en s’appuyant sur sa passion qui est devenue son leitmotiv : « La cellule, une merveille biologique au cœur de la vie ». Fils du fondateur, Antoine Lagarde est devenu directeur général en 2001, deux ans avant le lancement de l’Inca, un programme de formation ouvert aux professionnels de santé, animé par le Dr Régis Grosdidier, éminent spécialiste en micronutrition.

La barre des 100 salariés a été franchie en 2008, juste après le lancement de la gamme Ergysport, première gamme sportive certifiée antidopage par un organisme indépendant. En 2012, l’obtention de la certification environnementale Iso 14001 traduit l’engagement historique du créateur envers le respect de l’environnement.

Une valeur que porte également le directeur général et à laquelle il accorde autant d’importance que l’économie et le social. « Au nom de l’emploi, certains sont prêts à faire n’importe quoi, regrette-t-il. Pas moi ! Cette préoccupation est forte chez nous ».

Et de mettre volontiers l’accent sur cet aspect : « On s’incline devant la nature, tout en portant sans problème un projet industriel ». Si Claude Lagarde a été visionnaire, « un précurseur qui n’a pas saisi une opportunité mais qui a fait grandir une conviction », Antoine Lagarde a la même fibre et s’attache à « garder un coup d’avance sur la concurrence ». Il déflore la recette du succès : « Une volonté d’aller le chercher, de nouveaux produits innovants, un bon réseau de distribution (5 000 pharmacies), des équipes dynamiques ». Ça paraît simple !…