Accord sur la Grèce: Valls dit sa "fierté" de François Hollande

  • Le Premier ministre Manuel Valls le 1er juillet 2015 à l'Assemblée nationale à Paris
    Le Premier ministre Manuel Valls le 1er juillet 2015 à l'Assemblée nationale à Paris AFP - Stephane de Sakutin
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Centre Presse Aveyron

Manuel Valls a dit lundi sa "fierté" à l'égard de la gestion des négociations sur la Grèce par François Hollande, juste avant la confirmation d'un accord à Bruxelles pour un nouveau plan d'aide à Athènes.

"C'est le président de la République qui est en train de permettre un accord au niveau de l'Union européenne", a affirmé le Premier ministre sur France Inter.

"Moi je veux dire ma fierté d'être aux côtés de François Hollande, et de réussir aujourd'hui ce qui semblait impossible. Parce que tout au long du week-end on nous disait qu'il y aurait un échec, que la Grèce allait peut-être sortir de la zone euro. Et si la Grèce reste dans la zone euro, ce sera grâce à la France et grâce à François Hollande", a-t-il poursuivi, quelques minutes avant la confirmation officielle d'un accord à Bruxelles.

Un peu auparavant, M. Valls avait soutenu qu'une sortie de la Grèce de l'euro serait un "désastre" pour ce pays et la zone euro, disant son "espoir" de voir cette hypothèse écartée.

"Parce que ça serait un désastre", a-t-il plaidé. "Un désastre d'abord pour les Grecs, qui vivraient un choc économique et social sans précédent, encore plus dur que ce qu'ils ont vécu jusqu'à présent, si la Grèce sortait de la zone euro. (Et) les conséquences pour la zone euro elle-même seraient dommageables puisqu'elle s'affaiblirait", a-t-il déclaré.

Quant au fonds de garantie des privatisations grecques proposé par l'Allemagne, et initialement envisagé au Luxembourg, il serait finalement basé "en Grèce" et "géré par la Grèce", a indiqué lundi Manuel Valls, en insistant sur le "respect de la souveraineté" de la Grèce.

"C'était la proposition initiale du ministre des Finances allemand. Et aujourd'hui ce fonds, si j'en crois les dernières informations que nous avons de cette nuit - et encore une fois je suis prudent - serait en Grèce, géré par les Grecs", a-t-il affirmé.

Alors que la France et l'Allemagne ont semblé peiner à être sur la même ligne sur le dossier grec, le Premier ministre a parlé de "baliverne" au sujet d'un éventuel éloignement entre Paris et Berlin.

Quant à "tous ces mots, toutes ces insultes" à l'encontre de Berlin, ils sont "inacceptables", a défendu le Premier ministre.

Manuel Valls a également appelé Nicolas Sarkozy à être "à la hauteur de ses responsabilités" plutôt que d'"affaiblir la position de la France", après les déclarations de l'ancien chef de l'Etat demandant à François Hollande de se "ressaisir".

"Quand on est un ancien chef de l'Etat, un ancien président de la République, on n'affaiblit pas la position de la France. On aide son pays quoi qu'il arrive. On dépasse les petits clivages et les petites positions", a réagi le Premier ministre.

Manuel Valls a également confirmé que l'Assemblée nationale française voterait sur un éventuel accord sur la Grèce, "sans doute mercredi".

Source : AFP

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