Ordures ménagères : Decazeville envisage une tarification incitative

  • Pour réduire le tonnage de déchets à traiter, le volontarisme des administrés pourrait être récompensé.
    Pour réduire le tonnage de déchets à traiter, le volontarisme des administrés pourrait être récompensé. Repro CP
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Centre Presse Aveyron

Communauté. Pour réduire de 7% le tonnage des ordures ménagères, les élus planchent actuellement sur différents scénarios susceptibles d’améliorer le service tout en responsabilisant les usagers.

A l'occasion du dernier conseil communautaire (CCDA), les élus ont planché notamment sur l’évolution espérée du service des ordures ménagères. Le but : l'améliorer tout en responsabilisant les usagers.

Service ordures ménagères (OM)

Ce n’est certes pas une nouveauté, mais la réflexion avance avec, rappelons-le, pour objectif de réduire rapidement de quelque 7% la production d’ordures ménagères sur le territoire. Les élus planchent en effet à présent sur plusieurs scénarios visant à optimiser ce service en mettant notamment en place une tarification incitative.

Baisse de l'ordre de 20 à 30% des flux d'ordures ménagères

Un système synonyme de baisse significative des déchets collectés. C'est ce qui ressort du bilan des collectivités en tarification incitative au 1er janvier 2014 publié par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) le 12 mai 2015. "Quelle que soit la collectivité, le passage en redevance incitative a permis une diminution forte, de -30 à -50% pour la plupart, des ratios de production d'ordures ménagères résiduelles", constatent les auteurs.

Un séminaire de travail  prévu le 17 septembre

Concrètement, il s'agirait de responsabiliser les administrés en les incitant à produire moins de déchets, puisque la redevance due pour leur enlèvement serait proportionnelle à leur poids. Le rapport de l'Ademe constate sur ce point que "toutes les collectivités [à l'exception d'une] ont connu une baisse de l'ordre de 20 à 30%"des flux d'ordures ménagères et assimilées". Les élus sont donc invités à déterminer leur choix entre plusieurs options actuellement à l’étude sur les conseils d’un cabinet spécialisé, en l’espèce le cabinet Indigo.

De nombreux paramètres doivent être pris en considération: moyens de collecte tant humains que matériels; impact environnemental; conditions de travail des agents, proximité des collectes, taux de refus... Un séminaire de travail est prévu le 17 septembre. La validation du projet est prévue pour la fin de l’année dans l’optique d’une mise en œuvre effective au 1er janvier 2018.

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