Le Lévezou entre monts et merveilles

  • Ouvert en juin 2000, Micropolis accueille chaque année plusieurs milliers de visiteurs. Construit en hommage à l’entomologiste Jean-Henri Fabre, la cité des insectes s’étend sur 2400 m² et surplombe le village de Saint-Léons.
    Ouvert en juin 2000, Micropolis accueille chaque année plusieurs milliers de visiteurs. Construit en hommage à l’entomologiste Jean-Henri Fabre, la cité des insectes s’étend sur 2400 m² et surplombe le village de Saint-Léons. Philippe Henry
  • Se lancer sur les chemins du Lévezou c’est découvrir, tour à tour, les lacs de l’Aveyron, dont celui remarquable de Pareloup.
    Se lancer sur les chemins du Lévezou c’est découvrir, tour à tour, les lacs de l’Aveyron, dont celui remarquable de Pareloup. Philippe Henry
  • Le Lévezou entre monts et merveilles
    Le Lévezou entre monts et merveilles Philippe Henry
  • Posé sur les contreforts du Lévezou, Castelnau-Pégayrols surplombe la vallée de la Muse. Le village est riche de cinq sites historiques. Déambuler dans ces entrelacs de ruelles, c’est remonter le fil de l’Histoire.
    Posé sur les contreforts du Lévezou, Castelnau-Pégayrols surplombe la vallée de la Muse. Le village est riche de cinq sites historiques. Déambuler dans ces entrelacs de ruelles, c’est remonter le fil de l’Histoire. Philippe Henry
  • Pour les amoureux des vieilles pierres, une halte à Saint-Beauzély s’impose. Axe routier majeur durant le moyen âge, les traces de ce riche passé sont encore bien présentes,
à l’image de son château du XVIe siècle. Pour les amoureux des vieilles pierres, une halte à Saint-Beauzély s’impose. Axe routier majeur durant le moyen âge, les traces de ce riche passé sont encore bien présentes,
à l’image de son château du XVIe siècle.
    Pour les amoureux des vieilles pierres, une halte à Saint-Beauzély s’impose. Axe routier majeur durant le moyen âge, les traces de ce riche passé sont encore bien présentes, à l’image de son château du XVIe siècle. Philippe Henry
  • Le Lévezou entre monts et merveilles
    Le Lévezou entre monts et merveilles Philippe Henry
Publié le
PH.H.

Patrimoine. Se lancer sur les chemins du Lévezou c’est découvrir, tour à tour, les lacs de l’Aveyron, dont celui remarquable de Pareloup. Puis, à la frontière avec le Larzac, ce sont les villages médiévaux qui charment le visiteur en quête de l’histoire des guerres qui ont eu lieu dans le Rouergue d’autrefois.

Des étendus d’eau autour de Salles-Curan, de Pont-de-Salars ou de Villefranche-de-Panat, jusqu’aux contreforts du Lévezou qui tutoient le Larzac, ce coin de l’Aveyron offrent aux visiteurs, qui prennent le temps de l’apprécier, les paysages les plus divers, un patrimoine historique reconnu mais aussi des lieux où se détendre et profiter d’une nature généreuse. Depuis Rodez, une halte s’impose autour des lacs du Lévezou. Façonnés par la main de l’homme, ces réservoirs forment aujourd’hui une richesse, aussi bien économique que touristique.

L’épopée des barrages

C’est au sortir de la seconde guerre mondiale, alors que la France est en pleine reconstruction, que l’Homme va modifier irrémédiablement cette partie de l’Aveyron. En 1946, la construction du complexe hydro électrique du Pouget est déclarée d’utilité publique dans le cadre du plan Marshall qui prévoit la reconstruction et l’électrification de la France.

Il faudra 7 ans pour réaliser ce projet confié à une grande société de travaux publics, l’entreprise Ballot. Ce sont près de 2500 ouvriers qui travailleront à la construction du complexe hydroélectrique. Des fermes et des hameaux seront noyés et des propriétaires expropriés pour mener à bien ce chantier. Cinq barrages seront bâtis sur le Viaur et l’Alrance.

Toujours bien visibles, ces ouvrages se fondent aujourd’hui parmi les plages et autres campings. Les amateurs de pêche trouveront également leur bonheur. Car parmi les nombreux lacs qui parsèment le Lévezou, certains sont réputés pour leurs eaux poissonneuses qui n’ont rien à envier à leurs jumeaux du nord Aveyron. D’ailleurs, Pareloup accueille de nombreuses compétitions, et challenges de pêche aux carnassiers. Pour ceux qui veulent changer d’air, prendre un peu de hauteur, il suffit de suivre les routes de campagne, de s’éloigner de quelques kilomètres seulement de la région des lacs pour découvrir un tout autre paysage.

Le Lévezou entre monts et merveilles
Le Lévezou entre monts et merveilles Philippe Henry

Guerres de religion

À la lisière du Larzac, les roches affleurent des falaises, les routes serpentent à travers les vallées, des villages de pierres s’accrochent au sommet de ces petites montagnes au cœur du parc naturel régional des Grands-Causses. Le tout, à deux pas du viaduc de Millau, dont on aperçoit, au loin, les sept piles immaculées. Prendre le temps de flâner à Saint-Beauzély, Castelnau-Pégayrols ou Saint-Léons, c’est faire un saut dans le temps. Au moins jusqu’au moyen âge. Par exemple, le château de Castelnau-Pégayrols, posé sur un contrefort du Lévézou, verrouille la vallée de la Muse et domine la plus grande partie du pays alentour.

On comprend mieux quelle fut jadis l’importance militaire de cette place forte (castrum), jalousement gardée. En sept siècles, du XIe au XVIIe date de la fin des guerres de religion en Rouergue, elle ne changea qu’une seule fois de maître, par la force des armes. Les seigneurs de Castelnau furent assez hauts personnages pour marquer de leur puissance non seulement l’histoire de leur pays, mais bien souvent l’histoire de France. L’église romane Saint-Michel (XIe siècle) témoigne de la puissance de jadis de ces cités du Lévezou. 

Posé sur les contreforts du Lévezou, Castelnau-Pégayrols surplombe la vallée de la Muse. Le village est riche de cinq sites historiques. Déambuler dans ces entrelacs de ruelles, c’est remonter le fil de l’Histoire.
Posé sur les contreforts du Lévezou, Castelnau-Pégayrols surplombe la vallée de la Muse. Le village est riche de cinq sites historiques. Déambuler dans ces entrelacs de ruelles, c’est remonter le fil de l’Histoire. Philippe Henry

Voir les commentaires
Sur le même sujet
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?