Affaire Wilson : J-Louis Cayrou renvoyé en cour d'assises

  • Une mise en accusation pour assassinat à l'encontre de Jean-Louis Cayrou, 54 ans, a été requise.
    Une mise en accusation pour assassinat à l'encontre de Jean-Louis Cayrou, 54 ans, a été requise. Archives
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Centre Presse Aveyron

Justice. Le parquet de Montpellier a requis le renvoi devant la cour d'assises du jardinier suspecté du meurtre avec préméditation de la Britannique Patricia Wilson, en août 2012 dans l'Aveyron

Le parquet de Montpellier a requis le renvoi devant la cour d'assises du jardinier suspecté du meurtre avec préméditation de la Britannique Patricia Wilson, en août 2012 dans l'Aveyron, a-t-on appris vendredi de source judiciaire. Une mise en accusation pour assassinat à l'encontre de Jean-Louis Cayrou, 54 ans, a été requise, a indiqué le procureur de la République Christophe Barret, confirmant une information du Midi Libre. Le jardinier est soupçonné d'avoir tué Patricia Wilson, qui a disparu le 17 août 2012.

Des traînées de sang avaient été retrouvées dans et à l'extérieur de sa maison à l'écart de Vabre-Tizac, village de 441 habitants au sud-est de Villefranche-de-Rouergue. Cette ancienne cadre dans la publicité, âgée de 58 ans au moment de sa disparition, s'était séparée de son compagnon un an plus tôt, puis avait entretenu une relation intime avec Jean-Louis Cayrou avant de rompre. Une série d'éléments matériels accusent Jean-Louis Cayrou, notamment la découverte de l'ADN de Mme Wilson sur un tendeur retrouvé dans la voiture du jardinier ou sur une lampe frontale tachée de sang. Selon le parquet,

M. Cayrou a donné des explications "évolutives" depuis le début de l'enquête avant d'accuser les gendarmes d'avoir mis le sang aux endroits où il a été retrouvé. En décembre, la demande de remise en liberté du principal suspect qui nie les faits, avait été rejetée par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Montpellier. Cette décision avait surpris la défense qui avait rappelé que M. Cayrou avait déjà été libéré pendant trois semaines. En août 2013, le juge des libertés avait décidé de ne pas prolonger la détention provisoire de Jean-Louis Cayrou, incarcéré depuis le 25 août 2012, et de le placer sous bracelet électronique. Le parquet avait immédiatement fait appel et la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Montpellier l'avait suivi. Le suspect était donc retourné derrière les barreaux.

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