La fin du suspense était attendue mercredi. Il faudra patienter... L’ACA a choisi d’essayer de réintégrer le National dans un dernier combat sûrement désespéré. Rodez, son théorique premier adversaire en CFA, n’est toujours pas fixé.
Pour savoir, il faudra... attendre le prochain épisode. Alors que la fin du suspense était espérée hier à l’issue d’une réunion de ses actionnaires, le club de l’AC Arles-Avignon (ACA) a décidé de se lancer dans une dernière tentative de réintégrer le National. Un effort sûrement vain qui laisse du même coup le Rodez Aveyron football, théoriquement son premier adversaire en CFA, samedi 15 août, dans le flou total. Mais le club provençal, pour rappel relégué administrativement en 4e division, n’est pas plus avancé depuis ce qui s’apparente, pour de nombreux suiveurs de l’ACA, à une non-décision.
En clair, alors que deux scénarios se dégageaient ces derniers jours, dépôt de bilan de la SASP ou mise en sommeil pour repartir en CFA, les dirigeants ont opté... pour une troisième voie : «Une procédure de redressement judiciaire pour bloquer la situation et envisager tous les recours, a ainsi déclaré le président Marcel Salerno, à nos confrères de La Provence. L’idée est de garder le statut professionnel et de rester en National.»
Plus que onze joueurs dans l’équipe
Pour ce faire, l’avocat du club, Me Poulmaire, bien connu pour conseiller Yoann Gourcuff ou Laure Manaudou, et le président Salerno ont exclu l’option tribunal administratif. Mais ils comptent bien faire réexaminer leur situation par les instances du football. «Nous voulons attirer l’attention du comité exécutif de la Fédération française de football pour qu’il revoie notre dossier qui n’a pas de véritable problème, a confié l’homme d’affaires montpelliérain à La Provence. Comme chaque année, j’ai apporté des garanties personnelles qui ont toujours été acceptées, et qui ne le sont pas cette année.»
La stratégie a néanmoins de quoi interpeller. Le National débute en effet vendredi soir. Et, surtout, seuls onze joueurs composent encore les rangs de ce qui fut l’équipe de Victor Zvunka. Pourtant Salerno n’en démord pas : «Le calendrier n’est pas un problème, on serait la 19e équipe avec un exempt chaque semaine. Quant à construire une équipe, il y a 500 joueurs au chômage...» Le Raf, lui, se retrouve contraint et forcé de patienter. Et cela pourrait bien durer. Jusqu’au prochain épisode.
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