Alain Orcibal: «Les arts de la rue resteront une passion»

  • Alain Orcibal, un amoureux inconditionnel du théâtre de rue. Alain Orcibal, un amoureux inconditionnel du théâtre de rue.
    Alain Orcibal, un amoureux inconditionnel du théâtre de rue. Centre Presse
Publié le
Propos recueillis par Pierre-Jean Côme

Festival en bastides.  Depuis dix ans, Alain Orcibal préside aux destinées du rendez-vous estival. Cette année, il tire sa révérence. Rencontre avec un passionné qui a fait de ce festival un moment de culture incontournable de l’Ouest- Aveyron.

Depuis 2006, vous êtes indissociable de «Festival en bastides». Pourquoi avoir souhaité arrêter cette année? 

Il faut parfois savoir passer la main. C’est bien d’injecter du sang neuf dans l’organisation d’une telle manifestation. Vous savez, c’est lourd comme activité et on a envie de faire autre chose, parfois.

Comment vous est venue cette passion pour les arts de la rue?

Complètement par hasard. Un jour, une amie m’a demandé si je pouvais lui donner un coup de main. Cela m’a plu de suite! Depuis, je n’ai pas arrêté… Ce qui m’a plus dans cet art, c’est sa diversité et sa crédibilité vis-à-vis du public. Il s’instaure aussi un relationnel très particulier avec les artistes. Tout est plus vrai…

Comment puisiez-vous votre inspiration pour trouver les compagnies?

Je vais voir les festivals où l’on trouve ces compagnies. Celui de Chalon-sur-Saône est certainement un de ceux que je fais le plus régulièrement et qui concentre des troupes de grande qualité.

Quel bilan faites-vous de cette seizième édition?

Je pense que nous avons eu baisse de fréquentation sur l’ensemble. Une diminution qu’il faut, je le crois, imputer aux conditions météo. Les fortes chaleurs ont dissuadé les familles avec de jeunes enfants. Mais je suis quand même satisfait de cette nouvelle édition. C’est un travail collectif immense qui porte ses fruits.

Après ces années, quel regard portez-vous sur le festival?

J’ai noté une montée en puissance. Nous accueillons des troupes de qualité qui permettent à «Festival en bastides» d’être un moment culturel de grande qualité. Vous savez, à force de voir des spectacles, on devient exigeants. C’est la raison pour laquelle, on souhaite toujours faire mieux. Mais il faut rester modeste!

Que diriez-vous concernant l’avenir de «Festival en bastide»?

Je pense qu’il a réussi son implantation. Nous avons des personnes qui viennent depuis 13 ans, spécialement pour le festival. Un lien réel s’est instauré avec public. Les gens qui viennent voir les spectacles apprécient la philosophie de nos programmations.

Vos projets, quels sont-ils?

Je ne vais pas quitter cet univers du théâtre de rue. J’apporterai mon expérience si le besoin est là. Je vais désormais avoir plus de temps pour mes petits-enfants qui me reprochaient d’être absent l’été…

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?