Du grand spectacle attendu dans les rues de Moyrazès

  • Chaque année, La Rue est à Moy attire un large public.
    Chaque année, La Rue est à Moy attire un large public. Archives Centre Presse
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Emilie Le Coarer

La 6e édition du festival La Rue est à Moy a lieu samedi à Moyrazès. La commune de 1300 habitants va revêtir ses habits de fêtes de 16h30 jusqu’au bout de la nuit... Avec notamment des spectacles "innovants".

La nuit sera chaude, samedi, à Moyrazès, avec la sixième édition du festival La Rue est à Moy. Cette année, l’association Anim’à Moy, qui organise l’événement, a mis les petits plats dans les grands. Avec des groupes qui tournent dans toute la France comme les Albigeois d’Opium du Peuple ou les Grenoblois de Faut qu’ça guinche. Sans oublier la fanfare bretonne Ooz Band et les rockeurs decazevillois des Ennuis Commencent, qui ne se déplacent jamais sans leur cohorte de fans.

Pour l’après-midi, et le jeune public, "on a cherché des spectacles innovants", déclare Jacques Gayraud, président de l’association organisatrice. Il annonce, notamment, la présence des Colporteurs de rêves, deux musiciens et un comédien-jongleur, mais aussi du "rock pédiatrique", Les Oreilles rouges, et le nouveau cirque de Kalame, pour ne citer qu’eux.

Tous les ingrédients sont donc réunis pour passer une bonne soirée. Il faut dire que l’organisation est réglée au cordeau. Dès le mois de novembre, les organisateurs commencent à réfléchir aux artistes qu’ils inviteront lors de la prochaine édition. Fin juin, tout est calé. Tellement bien que la petite troupe s’offre le luxe de partir en vacances deux semaines avant le festival! Les Anim’à Moy sont donc détendus. "Depuis le temps, certaines choses sont rodées", souligne Céline, la trésorière. L’époque des débuts, en 2009, où le festival accueillait 2500 personnes, contre près de 4000 l’année dernière, est lointaine.

Il reste maintenant à croiser les doigts pour que le ciel ne fasse pas des siennes. Car le froid ou la pluie se sont invités lors des éditions précédentes avec plus ou moins d’insistance. À tel point que "deux semaines avant, je regarde la météo plusieurs fois par jour. C’est psychologique!" confie Céline. Mais, pas de panique. En cas de pluie, les Anim’à Moy ont prévu de se replier à la salle des fêtes, comme ils ont dû le faire il y a deux ans. Un plan B loin de décourager les festivaliers. Car la salle était bondée!

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